Principaux renseignements
- Le Bundestag a été dissous afin d’ouvrir la voie à de nouvelles élections le 23 février.
- Le chancelier Olaf Scholz (SPD) avait déjà posé une question de confiance le 16 décembre, mais n’avait pas obtenu de majorité.
- Il s’agit du sixième cas de dissolution depuis 1949 et de la troisième fois seulement que la législature a pris fin prématurément.
Le président allemand Frank-Walter Steinmeier a déclaré la dissolution du Bundestag afin d’ouvrir la voie à de nouvelles élections le 23 février. Cette décision fait suite à un accord entre les chefs de file des groupes parlementaires des sociaux-démocrates (SPD) et de l’opposition conservatrice (CDU/CSU).
Steinmeier a souligné la nécessité d’un gouvernement efficace dans les temps difficiles actuels, qui puisse garantir la stabilité et des majorités fiables au Parlement. Il est convaincu que de nouvelles élections sont la bonne étape pour le bien du pays.
La décision historique
La dissolution du Bundestag constitue un cas exceptionnel dans l’histoire de la République fédérale. Le 16 décembre, le chancelier Olaf Scholz (SPD) avait posé une question de confiance après l’éclatement de la coalition Ampel, composée du SPD, des Verts et des Libéraux démocrates (FDP), après environ trois ans. Scholz n’a pas obtenu de majorité pour sa demande.
Autres cas exceptionnels
Cette procédure n’est que la sixième question de confiance depuis 1949. Dans trois cas, la législature a pris fin prématurément : sous les chanceliers Willy Brandt (SPD) en 1972, Helmut Kohl (CDU) en 1982 et Gerhard Schröder (SPD) en 2005.
Schröder avait déjà posé une question de confiance en 2001, mais pas dans le but de la perdre. Son objectif était de gagner le soutien de sa coalition rouge-verte, en partie récalcitrante, pour la participation de la Bundeswehr à la lutte contre le terrorisme en Afghanistan.
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