L’indice VIX, la mesure la plus connue des fluctuations de prix, indique que les marchés boursiers sont devenus si nerveux depuis la crise financière de 2008. Les niveaux records d’il y a plus de onze ans sont toutefois encore loin d’être atteints.
L’indice VIX reflète la volatilité, à la hausse et à la baisse, de l’indice boursier américain S&P 500. Il est considéré comme le plus important baromètre de l’anxiété ou de la nervosité des investisseurs. Plus le VIX est élevé, plus les turbulences sont importantes. Un VIX bas indique un climat boursier calme.
Or, le baromètre de l’anxiété est monté en flèche ces derniers jours pour dépasser largement la barre des 50, soit les niveaux les plus élevés depuis la crise bancaire de 2008. Le crash boursier de lundi a également été la plus grosse chute en une journée depuis lors.
Fonctionnement normal
Dans la période qui a suivi la chute de Lehman Brothers (15 septembre 2008), l’indice VIX a grimpé à des niveaux supérieurs à 80. Ce n’est donc pas si mal aujourd’hui. Les analystes expliquent que dans cette crise du coronavirus, il n’y a pas d’infarctus du système financier lui-même, comme c’était le cas à l’époque. Le système bancaire fonctionne normalement.
Le Chicago Board Options Exchange (CBOE) calcule le VIX sur la base des prix des options, des contrats d’achat (option d’achat) ou de vente (option de vente) du panier d’actions S&P500 à un prix convenu dans un délai d’environ un mois.
La chaîne CNN a construit son propre indice Fear & Greed, entre autres, sur la base du VIX. Cet indice est actuellement fixé à la ‘peur extrême’.