Principaux renseignements
- L’Argentine a gelé des portefeuilles de crypto-monnaie liés à des soupçons de financement du terrorisme.
- L’enquête vise des personnes susceptibles de financer le groupe syrien Hay’et Tahrir Al-Sham (HTS).
- D’autres mesures pourraient être prises en collaboration avec le système judiciaire.
L’Unité d’information financière (UIF) argentine, chargée de la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, a pris des mesures contre des portefeuilles de crypto-monnaies soupçonnés de financer des activités terroristes étrangères. L’enquête se concentre sur Hay’et Tahrir Al-Sham (HTS), un groupe syrien lié à Al-Qaïda. Deux personnes font l’objet d’une surveillance : un ressortissant russe vivant en Argentine et un autre ressortissant étranger signalé à la fois par le département du Trésor des États-Unis et par le Bureau national israélien de lutte contre le financement du terrorisme (NBCTF).
Reconnaissance internationale de la HTS
Bien que le département d’État américain ait récemment retiré à HTS sa désignation d’organisation terroriste étrangère, les groupes antiterroristes internationaux la reconnaissent toujours comme une organisation terroriste. Bien qu’il n’y ait aucune preuve que ces fonds étaient destinés à des actes terroristes en Argentine, le pays, adhérant aux directives du Groupe d’action financière (GAFI), doit agir dans les cas présentant un risque de financement du terrorisme international.
Agissant sur la base de renseignements provenant de sources locales et internationales, l’UIF a demandé à un juge fédéral d’approuver un gel administratif des crypto-monnaies. Cette première étape a consisté à geler tous les portefeuilles et toutes les transactions associés aux suspects. Des sources familières avec la situation indiquent que d’autres mesures seront prises en collaboration avec le système judiciaire.
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