Principaux renseignements
- Les travailleurs handicapés utilisent l’IA plus fréquemment que leurs homologues non handicapés.
- Plus de la moitié (54 pour cent) des travailleurs handicapés utilisent l’IA pour résoudre des problèmes, contre 34 pour cent des travailleurs non handicapés.
- Près des deux tiers (66 pour cent) des personnes handicapées utilisent l’IA pour des tâches telles que la rédaction ou la traduction de courriels, la prise de notes, la planification de réunions et l’analyse de données.
L’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) sur le lieu de travail est de plus en plus répandue, en particulier parmi les travailleurs handicapés. Plus de la moitié des personnes handicapées (54 pour cent) utilisent l’IA pour trouver des solutions dans le cadre de leur travail, ce qui est nettement plus élevé que les 34 pour cent de leurs homologues non handicapés. Ce constat ressort d’une étude de Randstad intitulée « Understanding Talent Scarcity : AI and Equity », qui a interrogé 1 200 travailleurs belges, dont 200 handicapés. Le rapport souligne l’importance pour les employeurs d’investir dans l’IA afin de conserver les talents les plus précieux.
Les travailleurs handicapés utilisent l’IA plus fréquemment
Les travailleurs handicapés sont plus susceptibles de se tourner vers l’IA pour obtenir de l’aide que leurs collègues non handicapés. Près de la moitié (49 pour cent) des personnes handicapées utilisent l’IA au moins une fois par semaine, contre un tiers (32 pour cent) des travailleurs non handicapés. En outre, 54 pour cent des travailleurs handicapés utilisent l’IA pour résoudre des problèmes, un pourcentage nettement plus élevé que les 34 pour cent déclarés par leurs collègues non handicapés.
Utilisation de l’IA dans diverses tâches
Cette préférence pour l’IA s’étend à diverses tâches. Plus de la moitié (51 pour cent) des répondants handicapés utilisent l’IA pour accélérer les tâches non administratives telles que la rédaction ou la traduction de courriels, contre 43 pour cent des répondants non handicapés. En ce qui concerne les tâches administratives telles que la prise de notes, la planification de réunions et l’analyse de données, 56 pour cent des personnes handicapées utilisent l’IA, contre seulement 37 pour cent des autres répondants.
Inquiétudes sur les possibilités de formation à l’IA
L’étude révèle également que 57 pour cent des travailleurs handicapés doivent chercher de manière indépendante des moyens d’améliorer leurs compétences en matière d’IA, contre 37 pour cent de leurs homologues non handicapés. Notamment, près d’un travailleur handicapé sur cinq est prêt à envisager un nouvel employeur si aucune formation à l’IA ne lui est proposée, ce qui reflète un niveau d’inquiétude plus élevé (34 pour cent) que pour les travailleurs non handicapés (18 pour cent).
Disparité dans l’accès à l’IA entre les pays
L’étude met en évidence une disparité dans l’accès à l’IA et les possibilités de formation dans les différents pays. Alors que 38 pour cent des travailleurs des autres pays étudiés ont l’autorisation de leur employeur pour utiliser l’IA au travail, ce chiffre tombe à 33 pour cent en Belgique. De même, seuls 31 pour cent des travailleurs belges reçoivent une formation à l’IA dispensée par leur employeur, contre une moyenne de 35 pour cent à l’échelle mondiale.
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