L’âge mûr n’est plus la période la plus malheureuse


Principaux renseignements

  • L’idée traditionnelle selon laquelle l’âge mûr est la période la plus malheureuse de la vie est en train de s’estomper.
  • Des études ont suggéré que le bonheur humain atteint son apogée avant l’âge de 30 ans et après l’âge de 70 ans, avec un creux vers l’âge de 50 ans.
  • Il est intéressant de noter qu’en Tanzanie, les jeunes qui n’ont pas accès à Internet déclarent un niveau de bonheur plus élevé que ceux qui y ont accès.

La notion traditionnelle selon laquelle l’âge mûr est la période la plus malheureuse de la vie s’estompe. Les recherches indiquent que ce changement n’est pas dû à une augmentation du bonheur à l’âge mûr, mais plutôt à un malheur croissant chez les jeunes générations.

Tendance à la baisse

Des études ont précédemment suggéré que le bonheur humain atteignait son apogée avant l’âge de 30 ans et après 70 ans, avec un creux vers l’âge de 50 ans. Ce schéma, de manière surprenante, apparaissait également chez des espèces de primates comme les orangs-outans et les chimpanzés. Toutefois, des analyses récentes de données sur la santé mentale provenant des États-Unis et du Royaume-Uni ont révélé un changement.

Au lieu d’un pic de malheur distinct à l’âge mûr, les chercheurs ont observé un déclin progressif du malheur avec l’âge. Pour confirmer cette tendance à l’échelle mondiale, ils ont examiné les données de l’étude Global Minds, qui portait sur près de 2 millions de personnes dans 44 pays. Les résultats ont montré une courbe décroissante du malheur dans tous les pays étudiés.

Recherches supplémentaires nécessaires

Si le bonheur des personnes d’âge mûr reste relativement inchangé, les changements les plus importants se produisent chez les jeunes, en particulier dans les pays anglophones à revenu élevé. Cette tendance est moins prononcée dans les régions où l’accès à l’internet est limité, comme dans certaines parties de l’Afrique. Il est intéressant de noter qu’en Tanzanie, les jeunes qui n’ont pas accès à l’internet déclarent des niveaux de bonheur plus élevés que ceux qui y ont accès.

Plusieurs facteurs peuvent contribuer au déclin du bonheur chez les jeunes. L’utilisation accrue des médias sociaux, le renforcement de l’isolement dû à la pandémie de COVID-19 et les difficultés d’accès aux services de santé mentale sont autant de coupables potentiels. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour comprendre pleinement cette dynamique complexe. (fc)

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