Principaux renseignements
- L’Afrique du Sud cherche de nouveaux marchés d’exportation en Afrique et en Asie afin d’atténuer les pertes d’emplois et le ralentissement économique potentiels causés par les tarifs douaniers américains.
- Le gouvernement sud-africain souligne que ses exportations ne représentent qu’une petite partie du total des importations américaines et ne constituent pas une menace concurrentielle pour l’industrie américaine.
- Les efforts diplomatiques se poursuivent pour résoudre le différend commercial, tandis que l’Afrique du Sud aide activement les exportateurs à explorer d’autres marchés.
Face à l’imminence de droits de douane américains qui pourraient coûter des milliers d’emplois et avoir un impact négatif sur la croissance économique, l’Afrique du Sud cherche activement de nouveaux marchés en Afrique et en Asie. Les représentants du gouvernement expriment leur frustration à l’égard des États-Unis, soulignant que les exportations sud-africaines représentent une fraction minuscule du total des importations américaines et ne constituent pas une menace concurrentielle pour l’industrie américaine.
L’Afrique du Sud à la recherche de nouveaux marchés
Le président Cyril Ramaphosa assure à la nation que la protection des industries d’exportation reste une priorité absolue. Alors que les négociations avec les États-Unis se poursuivront afin de préserver l’accès au marché pour les produits sud-africains, la diversification vers de nouveaux marchés d’exportation, en particulier en Afrique, est cruciale.
Les droits de douane, qui devraient toucher des secteurs tels que l’agriculture, l’automobile et le textile, devraient potentiellement réduire la croissance de 0,2 pour cent. Bien que les estimations varient, les pertes d’emplois pourraient s’élever à environ 30 000. Pour atténuer l’impact, l’Afrique du Sud a proposé d’importer du gaz naturel liquéfié et des produits agricoles américains, ainsi que d’investir dans ses industries minières et de recyclage des métaux.
Efforts diplomatiques en cours
Le ministre des affaires étrangères, Ronald Lamola, souligne que les importations sud-africaines représentent une part négligeable du total des importations américaines et ne menacent pas l’économie ou la sécurité nationale des États-Unis. Il cite les exportations agricoles contre-saisonnières comme exemple de la manière dont l’Afrique du Sud comble les lacunes du marché américain sans déplacer les produits nationaux.
Malgré les tensions diplomatiques avec les États-Unis résultant de désaccords sur diverses questions, notamment la position de l’Afrique du Sud à l’égard d’Israël et de la Palestine, Ramaphosa reste déterminé à trouver des solutions. Un bureau d’assistance a été créé pour aider les exportateurs et les producteurs à explorer d’autres marchés en Afrique, en Asie et au Moyen-Orient. Le gouvernement fait également avancer les projets de création d’une zone de libre-échange sur le continent africain. (uv)

