Le chancelier allemand Olaf Scholz a exprimé son intérêt pour l’adhésion de la Finlande à l’OTAN. « Ils sont toujours les bienvenus. »
En Suède comme en Finlande, la population est de plus en plus disposée à rejoindre l’OTAN. Les deux pays sont les seuls en Europe du Nord qui n’appartiennent pas à l’Alliance atlantique. Et la question est devenue de plus en plus urgente depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
« Il est possible que la Finlande veuille se joindre à nous »
Mercredi, le chancelier allemand Olaf Scholz et la Première ministre finlandaise Sanna Marin ont tenu une conférence de presse commune à Berlin. L’on a demandé au chancelier si l’Allemagne était favorable à l’adhésion de la Finlande à l’OTAN. « Les souhaits que la Finlande nous présente et les alliances dans lesquelles nous sommes impliqués sont toujours les bienvenus », a-t-il répondu.
La Première ministre finlandaise elle-même semble également être de plus en plus ouverte à l’adhésion. « Il est possible que la Finlande souhaite rejoindre l’OTAN », a-t-elle déclaré.
La Finlande et la Suède, bien que n’étant pas membres de l’OTAN, coopèrent avec l’OTAN. Et les deux pays souhaitent également instaurer une coopération militaire plus étroite, selon le journal suédois Aftonbladet.
« Nous serons en phase avec la Finlande », selon une source gouvernementale suédoise citée par le média. « Les deux gouvernements voient la nécessité de contacts plus intensifs et la nécessité de structurer ces contacts parallèlement à la planification militaire déjà existante. C’est un sujet qui intéresse fortement les deux pays », estime cette source.
Aide humanitaire, financière et militaire
Au cours de la conférence de presse, Olaf Scholz a également déclaré que les pays occidentaux fourniront davantage d’aide humanitaire, financière et militaire à l’Ukraine dans les prochains jours. « Nous essayons de renforcer la position de négociation de l’Ukraine dans les pourparlers avec la Russie« , a-t-il déclaré.
« Au final, les Ukrainiens eux-mêmes doivent décider s’ils acceptent ou non les résultats de ces pourparlers. Ce n’est pas à nous de décider », a-t-il souligné.
Selon l’ONU, au moins 726 civils ont déjà été tués et 1.174 blessés depuis le début de la guerre. L’agression russe a provoqué un afflux massif de réfugiés, soit 3 millions de personnes en quelques semaines.