Principaux renseignements
- L’économie de la zone euro a connu une croissance soutenue en novembre, grâce aux bonnes performances du secteur des services.
- Les économistes prévoient une croissance plus rapide au dernier trimestre 2025 par rapport au troisième trimestre, en raison de la prédominance du secteur des services.
- La BCE devrait maintenir ses taux d’intérêt inchangés, l’inflation étant maîtrisée et proche de son objectif.
L’économie de la zone euro a fait preuve de résilience en novembre, grâce à la bonne performance du secteur des services. Le HCOB Flash Eurozone Composite PMI, un indicateur clé de la santé de l’économie, s’est établi à 52,4. Ce chiffre est légèrement inférieur au plus haut niveau atteint en deux ans en octobre, mais reste clairement orienté vers la croissance. C’est désormais le onzième mois consécutif que le PMI dépasse le seuil des 50, ce qui indique une expansion de l’activité économique.
Secteur des services
Les économistes attribuent cette tendance positive à la bonne performance du secteur des services, notamment en France où les entreprises ont renoué avec la croissance. Alors que la croissance de l’Allemagne s’est modérée, le tableau d’ensemble suggère un rythme d’expansion continu, bien que légèrement plus lent, pour l’économie de la zone euro.
L’indice PMI des services a atteint 53,1, son niveau le plus élevé depuis mai 2024 et dépassant les prévisions. Malgré les difficultés rencontrées par le secteur manufacturier, la prédominance de l’industrie des services au sein de l’économie de la zone euro devrait entraîner une croissance plus rapide au dernier trimestre par rapport au troisième trimestre.
Résilience de la zone euro
L’économie européenne s’est avérée plus résistante que prévu aux vents contraires mondiaux, les projections indiquant des taux de croissance presque similaires en 2026. Cette stabilité est en partie attribuée à une augmentation des investissements dans les infrastructures et les forces armées.
La Banque centrale européenne devrait maintenir sa politique actuelle en matière de taux d’intérêt, car l’inflation reste maîtrisée et avoisine l’objectif de 2 pour cent. Les économistes prévoient que les taux d’intérêt resteront inchangés en décembre.
Inquiétudes inflationnistes s’atténuent
Alors que l’inflation des coûts dans le secteur des services s’est accélérée, le rythme des augmentations des prix de vente s’est ralenti. Cette modération des pressions sur les prix suggère que les préoccupations inflationnistes des responsables de la politique monétaire sont susceptibles d’être gérables. (uv)
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