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La voiture autonome : « En principe impossible »

La voiture autonome : « En principe impossible »
Getty Images

« Nous pensons qu’une technologie de conduite autonome complètement séparée de l’homme est très, très loin et en principe impossible ». C’est ce qu’a déclaré Li Yunfei, porte-parole du constructeur chinois de voitures électriques BYD, à la chaîne d’information américaine CNBC.

Pourquoi est-ce important ?

Cela fait maintenant plus de dix ans que l'on nous promet la voiture entièrement autonome. Si l'on en croit les Chinois, elle ne verra jamais le jour. Des déclarations en contradiction avec ce que nous dit Elon Musk, par exemple.

Dans l’actualité : BYD, le plus grand vendeur de véhicules électriques en Chine, affirme que la conduite entièrement autonome est fondamentalement impossible.

  • En Chine, les voitures autonomes sont très réglementées par le gouvernement et ne peuvent être vendues au public.
    • Cependant, certaines entreprises ont reçu l’autorisation des autorités locales d’exploiter des taxis autonomes.
  • Mercedes-Benz a été le premier constructeur automobile à proposer une assistance à la conduite de niveau 3 aux États-Unis. L’Autopilot et le Full Self-Driving de Tesla sont encore considérés comme des fonctions d’aide à la conduite de niveau 2.
    • La conduite autonome se décline en 5 niveaux, le niveau 1 correspondant à une assistance ordinaire à la conduite (accélération/freinage) et le niveau 5 désigne une voiture dont la conduite est entièrement automatisée dans toutes les conditions.

Qui est responsable en cas d’accident ?

Zoom sur la question : Certains des plus grands noms de l’industrie automobile travaillent d’arrache-pied depuis des années à la mise au point de systèmes d’aide à la conduite. Ceux-ci tentent d’aider le conducteur à s’orienter dans certaines situations de circulation.

  • Le porte-parole de BYD, sans mentionner le nom de Tesla, a déclaré que de nombreuses industries et entreprises investissent beaucoup d’argent dans cette technologie. « Et après de nombreuses années d’investissement, il s’avérera que cela ne mène nulle part. »
  • Il a ajouté qu’il serait difficile d’attribuer les responsabilités en cas d’accident de la route impliquant un véhicule à conduite autonome.

(JM)

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