La vague mondiale de faillites se poursuit, la Belgique est relativement épargnée


Principaux renseignements

  • Les faillites dans le monde ont augmenté de 19 pour cent en 2024.
  • La Belgique a connu une augmentation de 8 pour cent des faillites, surpassant les pays voisins tels que les Pays-Bas, la France et l’Allemagne.
  • Des analystes prévoient une diminution de près de 5 pour cent des faillites mondiales d’ici à 2026 en raison de l’amélioration des conditions de crédit.

Le nombre de faillites dans le monde reste alarmant, selon les économistes de la compagnie d’assurance Atradius.

En 2024, il y a eu une augmentation de 19 pour cent par rapport à l’année précédente. La Belgique s’est relativement bien comportée, avec une augmentation de 8 pour cent des faillites. Les pays voisins tels que les Pays-Bas (29 pour cent), l’Allemagne (22 pour cent) et la France (17 pour cent) ont connu des taux nettement plus élevés.

L’instabilité contribue aux faillites

L’incertitude continue de peser sur les entreprises en raison de la fluctuation des droits de douane imposés par les États-Unis. Les coûts élevés de l’énergie et des matières premières, le ralentissement de la croissance économique et la persistance de taux d’intérêt élevés contribuent à cette instabilité.

Malgré une augmentation du nombre de faillites quotidiennes en Belgique (33), le pays s’en sort mieux que ses voisins. Les petites entreprises des secteurs de l’hôtellerie, des transports, du commerce de détail et de la construction ont été particulièrement touchées.

Améliorations à venir

Les analystes d’Atradius restent prudemment optimistes pour 2025 et 2026. Des facteurs tels que l’amélioration des conditions de crédit, la baisse des taux d’intérêt et l’assouplissement des politiques monétaires des banques centrales pourraient conduire à une diminution des faillites mondiales de près de 5 pour cent d’ici à 2026.

Toutefois, les perspectives d’avenir de la Belgique dépendent fortement de facteurs externes, en particulier des politiques imprévisibles des États-Unis en matière de droits de douane. Les secteurs orientés vers l’exportation ou les entreprises qui dépendent des chaînes d’approvisionnement mondiales, comme ceux de la chimie, de la construction et du transport, sont particulièrement vulnérables à ces fluctuations.

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