La production de Perrier menacée en raison de problèmes de santé


Principaux renseignements

  • Un rapport confidentiel de l’autorité sanitaire régionale en France suggère que Nestlé pourrait devoir arrêter la production d’eau minérale dans son usine de Vergèze.
  • L’autorité sanitaire estime que la qualité de l’extraction de l’eau a été constamment compromise, ce qui a conduit à une recommandation d’arrêt potentiel de la production d’eau minérale.
  • L’avenir de Perrier et de ses quelque 1.000 employés dépend de la décision de l’autorité sanitaire de renouveler le permis d’exploitation de l’usine.

Nestlé Waters pourrait cesser la production de sa célèbre marque Perrier pour des raisons de santé. Un rapport confidentiel de l’autorité régionale de santé en France suggère que Nestlé pourrait devoir arrêter la production d’eau minérale dans son usine de Vergèze. Cette information a été révélée par des médias français citant le rapport, qui fait suite à une inspection de l’usine d’embouteillage Perrier à la fin du mois de mai.

L’autorité sanitaire estime que la qualité de l’eau extraite a été constamment compromise, ce qui a conduit à recommander l’arrêt de la production d’eau minérale. « Le Monde et Radio France ont rapporté que l’autorité a suggéré à Nestlé d’envisager d’autres utilisations pour les extractions d’eau actuelles, potentiellement pour la production alimentaire.

Perrier

Nestlé a répondu en déclarant que le rapport est préliminaire et a été complété par des explications techniques de Nestlé Waters. Elle souligne qu’il ne s’agit pas d’une recommandation finale concernant le site de Vergèze. L’avenir de Perrier et de ses quelque 1 000 employés dépend de la décision de l’autorité sanitaire d’accorder un renouvellement du permis d’exploitation de l’usine. Nestlé a déposé sa demande en octobre 2023 et une décision est attendue au cours du premier semestre 2025.

Récemment, Nestlé a fait l’objet d’un examen minutieux concernant ses pratiques en matière d’approvisionnement en eau, en particulier en France. L’entreprise a reconnu que dans le passé, des méthodes non autorisées avaient été utilisées pour traiter l’eau.

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