La N-VA lance une proposition visant à réinsérer les malades de longue durée dans le monde du travail

Axel Ronse, président du groupe parlementaire N-VA, a déposé une proposition de loi visant à réinsérer les malades de longue durée dans le monde du travail grâce à des « emplois de retour au travail ». Le système prévoit des emplois spécifiques pour un nombre d’heures limité afin de réintégrer les malades de longue durée sur le marché du travail.


Principaux renseignements

  • Par rapport à ses pays voisins, la Belgique reste très en retard en matière de taux de chômage.
  • Les députés N-VA Axel Ronse et Eva Demesmaeker ont déposé une proposition de loi visant à réinsérer les malades de longue durée dans le monde du travail.
  • Ils plaident en faveur de l’introduction d’« emplois de retour au travail », qui permettent de travailler jusqu’à 84 heures par mois tout en conservant ses allocations.

En 2023, le taux d’emploi en Belgique s’élevait à 72,1 pour cent, ce qui est bien inférieur à la moyenne européenne. De plus, cet écart ne cesse de se creuser. Dans l’UE, seuls cinq pays font pire. Nos voisins allemands (81,1 %) et néerlandais (83,5 %) devancent largement notre pays.

Dans le passé, le gouvernement fédéral a tenté de relancer l’emploi grâce à un fonds de retour à l’emploi. Ce fonds dispose de 13,7 millions d’euros, mais seuls 281 malades de longue durée en ont fait usage. « Cela prouve que le système actuel ne fonctionne pas de manière optimale », déclare Axel Ronse.

Emplois de retour au travail

La présidente du groupe N-VA a donc déposé, avec sa collègue Eva Demesmaeker, députée à la Chambre, un projet de loi visant à introduire des « emplois de retour au travail ». Ces emplois permettent aux personnes en congé de longue maladie de travailler jusqu’à 84 heures par mois tout en conservant leurs allocations.

« Il existe un grand nombre de personnes en arrêt maladie de longue durée qui ont encore un potentiel de travail. Nous voulons réintégrer ces personnes et leurs talents sur le marché du travail. Nous ne les abandonnons pas », déclare Eva Demesmaeker. L’objectif est que ces emplois servent de tremplin vers le marché du travail ordinaire, étant donné qu’ils ne peuvent être occupés que pendant deux ans au maximum.

« Cela élimine le risque pour les deux parties : l’employeur, qui hésite à embaucher des personnes en arrêt maladie de longue durée, et l’employé en arrêt maladie de longue durée, qui n’ose pas prendre d’initiative par crainte de perdre ses allocations », conclut Axel Ronse.

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