“La migration serait davantage liée aux aspirations qu’au désespoir”

Selon une nouvelle analyseglobale des intentions de migration, la migration volontaire serait plusfortement liées aux aspirations qu’au désespoir.  

En d’autres termes, lamigration volontaire serait davantage motivée par les ambitions quepar le désespoir, indique l’étude du Centre commun de recherche dela Commission européenne basée sur des enquêtes du bureau derecherche Gallup.

Même si cette analysen’inclut pas les personnes contraintes d’émigrer telles que lesréfugiés et les demandeurs d’asile, elles fournit de précieusesinformations sur les migrants volontaires.

L’analyse a égalementmontré qu’il existait un écart entre le souhait et le fait demigrer dans un autre pays.

Opportunités

Selon les chercheurs, lespersonnes qui se préparent à aller vivre à l’étranger sont plussusceptibles de le faire par aspiration à une vie meilleure, à demeilleures opportunités économiques et au développement decompétences plutôt que par désespoir.

Entre 2010 et 2015,environ 30% de la population de 157 pays à travers le monde ontexprimé le souhait de partir à l’étranger, tandis que moins de 1% des personnes ont réellement migré.

Cette analyse révèle quesi le fait d’être insatisfait de son propre niveau de vie estassocié à une plus grande probabilité de souhaiter et de planifierun déménagement à l’étranger, le lien avec la préparationconcrète est moins clair.

Pour des régions tellesque l’Afrique et l’Amérique latine, les personnes satisfaites deleur revenu ont une probabilité plus élevée de se préparer àmigrer que celles qui sont insatisfaites. Le pourcentage de lapopulation exprimant le désir de migrer est une mesure imparfaitepour comprendre la migration potentielle, avancent les chercheurs.

Différences géographiques

Des facteurs commenotamment le fait d’être jeune, de sexe masculin, né à l’étranger,hautement scolarisé ou sans emploi sont tous fortement associés à une plus grande probabilité de sepréparer à la migration internationale.

Selon cette étude, dansles pays riches, les personnes ayant un revenu individuel plus élevésont moins susceptibles d’émigrer, contrairement aux pays pauvres oùles personnes avec un revenu élevé ont davantage tendance à migrervers un autre pays.

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