Principaux renseignements
- Le Premier ministre géorgien Irakli Kobakhidze reste optimiste quant à l’adhésion potentielle de son pays à l’Union européenne.
- Les relations entre Tbilissi et Bruxelles se sont tendues en raison du projet de loi controversé de la Géorgie sur les « agents étrangers », ce qui a entraîné le blocage des négociations et la suspension de l’exemption de visa pour les fonctionnaires géorgiens.
- M. Kobakhidze attribue le blocage des négociations aux politiques bureaucratiques de l’UE à l’égard de la Géorgie, qui, selon lui, doivent être ajustées.
Optimisme malgré les défis
Le Premier ministre géorgien, Irakli Kobakhidze, s’est montré optimiste quant à l’adhésion potentielle de son pays à l’Union européenne d’ici 2030, malgré la suspension actuelle des négociations d’adhésion. Cette perspective positive intervient alors même que les relations entre Tbilissi et Bruxelles se sont tendues à la suite de la mise en œuvre d’un projet de loi controversé sur les « agents étrangers » en mai 2024. Cette loi a suscité des protestations et des mesures de répression de la part du gouvernement, ce qui a conduit la Commission européenne à critiquer le fait qu’elle était en contradiction avec les valeurs et les principes fondamentaux de l’UE, et a eu un impact négatif sur le chemin de la Géorgie vers l’adhésion.
Perspectives d’avenir
En novembre, Tbilissi a décidé de suspendre les négociations d’adhésion à l’UE en raison de ces tensions. Cependant, M. Kobakhidze reste optimiste quant aux progrès futurs, déclarant que son gouvernement poursuivra constamment cet objectif tout en anticipant une approche plus équitable de la part de l’UE dans les années à venir. Il a attribué la responsabilité du blocage des négociations à l’Union européenne elle-même, estimant que ses politiques bureaucratiques à l’égard de la Géorgie devaient être ajustées.
Tensions
M. Kobakhidze estime que l’état actuel des relations avec l’UE n’est pas propice à leurs intérêts communs et souligne que les politiques de la Géorgie ne sont pas responsables de cette situation. La Commission européenne a mis en garde à plusieurs reprises la Géorgie contre une législation telle que le projet de loi sur les « agents étrangers », soulignant qu’elle porte atteinte aux droits fondamentaux essentiels aux valeurs de l’UE. Cette préoccupation a abouti à la décision des ministres des affaires étrangères de l’UE, à la fin du mois de janvier, de suspendre l’exemption de visa pour les fonctionnaires géorgiens.
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