Le syndicat socaliste (FGTB) l’avait annoncé début juillet, il organisera ce vendredi une manifestation nationale à Bruxelles dans le cadre de sa lutte contre la loi de 1996. La CSC organisera elle aussi des actions et se rassemblera à Liège.
La manifestation de la FGTB débutera à 11h depuis la gare de Bruxelles-Nord et rejoindra la gare du Midi en passant par les boulevards du Jardin Botanique, Pacheco, la gare Centrale, la rue des Alexiens et le boulevard Lemonnier. A l’étape finale, le président Thierry Bodson et la secrétaire générale Miranda Ulens prendront la parole. Le port du masque sera obligatoire lors du rassemblement.
Les trois syndicats, FGTB, CSC et CGSLB, ont approuvé en juin le projet d’accord social sur la flexibilité, les fins de carrières et le salaire minimum conclu par les partenaires sociaux réunis au sein du Groupe des 10. La norme salariale de 0,4% ne figure pas dans l’accord mais ce « plafond » limite les syndicats dans les négociations sur les augmentations salariales. La FGTB remarque que l’article 14 de la loi n’est par contre pas appliqué, ce qui autorise une envolée des dividendes.
L’AIP est passé de justesse à la FGTB, certaines voix contre qui auraient fait pencher la balance du côté du non n’ayant pas été communiquées dans les temps. « C’est passé tout juste et c’est la preuve que cette loi de 96, même si elle ne faisait pas partie de l’accord, a lourdement pesé dans la réflexion des militants », expliquait Thierry Bodson en juillet dernier. « Le prix à payer avec cette modération salariale à 0,4% est inacceptable pour une grande majorité des militants. La Banque nationale annonce déjà des taux de croissance de l’ordre de 9% cumulés pour 2021-2022, 6 en 2021 et 3 en 2020, et si la loi reste d’application on va se retrouver avec une marge négociable de l’ordre de 1% pour le prochain AIP 2023-2024, qui sera à négocier fin 2022-début 2023. On annonce dès maintenant que nous n’irons pas négocier dans ces conditions-là. »
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