La Chine a approuvé des projets de construction de quatre méga-centres de données dans le nord et l’ouest du pays. Ces centres doivent répondre aux besoins en matière de données de Pékin et des principaux centres côtiers, a indiqué mercredi le plus haut responsable de l’aménagement du territoire du pays.
Les centres seront construits dans le nord de la Mongolie intérieure, au nord-ouest de la région de Ningxia, dans la province de Gansu et dans le sud-ouest de la province de Guizhou. C’est ce qu’affirme la Commission nationale du développement et de la réforme dans quatre déclarations distinctes.
Selon le responsable de l’aménagement du territoire, ces quatre sites peuvent tirer parti de leurs avantages énergétiques et environnementaux pour créer des mégacentres de données verts et à faible émission de carbone.
Cette mesure intervient alors que les centres de données énergivores de l’est de la Chine peinent à se développer en raison des restrictions sur la consommation d’électricité imposées par les autorités locales.
Des centres supplémentaires sont nécessaires
Certaines villes des régions du nord et de l’ouest de la Chine, riches en sources d’énergie renouvelables telles que l’énergie éolienne et solaire, ont déjà construit des centres de données pour desservir la côte économiquement développée.
Toutefois, en raison de leur éloignement, ces centres ont du mal à répondre à la demande quasi instantanée des clients côtiers, qui ont également une faible tolérance aux retards.
Centres de données sous-marins
Dans un plan de développement de l’économie marine publié le 14 décembre, les grandes villes côtières telles que Guangzhou, Shenzhen et Zhuhai sont encouragées à déplacer les centres de données à forte intensité énergétique vers des sites sous-marins afin de réduire la consommation d’énergie pour le refroidissement.
La Chine vise à étendre son industrie du big data à un secteur d’une valeur de plus de 3 000 milliards de yuans (415 milliards d’euros) d’ici 2025 en construisant plusieurs clusters de centres de données. C’est ce qu’indique un plan qui s’étend de 2021 à 2025 et qui a été publié par le ministère de l’Industrie et des technologies de l’information en novembre.