La Chine a prévenu les dirigeants du G7 que l’époque où un ‘petit’ groupe de pays décidait du sort du monde était révolue.
‘L’époque où les décisions mondiales étaient dictées par un petit groupe de pays est révolue. Nous croyons toujours que les pays, grands ou petits, forts ou faibles, pauvres ou riches, sont égaux et que les affaires du monde doivent être gérées par une consultation entre tous les pays’.
C’est par ces mots qu’un porte-parole de l’ambassade de Chine à Londres a mis en garde les dirigeants mondiaux du G7, qui se réunissent en Cornouailles, en Angleterre. Le groupe des sept nations industrielles riches espère adopter aujourd’hui une position unifiée sur la Chine.
Reconstruire un monde meilleur
Samedi, le G7, qui comprend les États-Unis, l’Allemagne, le Japon et le Royaume-Uni, a adopté un nouveau plan visant à limiter l’influence de la Chine dans les pays en développement et les économies émergentes. Avec l’initiative ‘Build Back Better World’ (B3W), les dirigeants mondiaux veulent surtout proposer des options d’infrastructure alternatives.
Le président américain Joe Biden dit vouloir offrir une alternative au méga-projet chinois Belt and Road Initiative (BRI). Cette initiative, lancée en 2013, consiste pour Pékin à investir des milliards de dollars dans les infrastructures des pays situés le long de l’ancienne route de la soie qui relie la Chine à l’Europe.
Dans une déclaration faite hier, les pays du G7 ont révélé que leur alternative offrirait un partenariat ‘fondé sur des valeurs, de haute qualité et transparent’. La manière exacte dont ces projets d’infrastructure seront financés n’est pas encore tout à fait claire.
Le G7 cherche depuis un certain temps une réponse cohérente à l’affirmation croissante du président Xi Jinping. Ils devraient publier aujourd’hui une déclaration finale promettant un soutien financier accru aux pays en développement touchés par la crise climatique et des fonds pour des projets d’infrastructure dans le monde en développement.
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