Principaux renseignements
- La Chine prolonge de trois mois l’enquête antidumping sur les exportations de brandy de l’UE.
- Les producteurs français de cognac risquent de se voir imposer des pénalités importantes par le gouvernement chinois.
- L’extension de l’enquête donne aux exportateurs de l’UE plus de temps pour se préparer, ce qui leur permet d’éviter les sanctions.
Une enquête antidumping sur les exportations de brandy de l‘Union européenne, touchant principalement les producteurs français de cognac, a été prolongée de trois mois par la Chine. L’enquête, qui devait initialement se terminer en avril 2025, prendra fin le 5 juillet. Cette prolongation accorde un délai supplémentaire aux exportateurs de l’UE pour leur permettre d’éviter les pénalités substantielles imposées par le gouvernement chinois.
Cette décision fait suite à une visite diplomatique en Chine du ministre français des affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, qui s’est entretenu avec des responsables chinois au sujet du renforcement de la coopération bilatérale. Ces discussions ont eu lieu dans un contexte d’escalade des tensions commerciales mondiales, notamment alimentées par les menaces du président américain Donald Trump d’imposer des droits de douane à ses partenaires commerciaux internationaux, dont la Chine.
L’escalade des tensions commerciales
La France, l’un des principaux exportateurs de brandy sur le marché chinois, est aux prises avec des difficultés depuis que Pékin a mis en place des mesures temporaires l’année dernière. Ces mesures exigent des importateurs qu’ils versent des dépôts de garantie d’environ 40 pour cent sur les importations de brandy de l’UE. Cette extension de l’enquête précède une annonce anticipée du président Trump concernant l’imposition de taxes aux pays engagés dans le commerce avec les États-Unis.
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