Principaux renseignements
- Le gouvernement bulgare a pris le contrôle de la raffinerie Lukoil afin de la protéger contre les sanctions américaines à venir contre les compagnies pétrolières russes.
- Le Parlement a rejeté le veto du président, malgré les inquiétudes concernant les obligations financières potentielles pour l’État.
- Lukoil cherche à obtenir une prolongation du délai des sanctions américaines, tout en évaluant les offres sur ses actifs mondiaux.
Le Parlement bulgare a rejeté un veto présidentiel, permettant ainsi au gouvernement de prendre le contrôle de la raffinerie de pétrole Lukoil. Cette décision vise à protéger la raffinerie contre les sanctions américaines à venir contre les compagnies pétrolières russes.
Surveillance de la raffinerie de Burgas
Le mois dernier, le Bureau du contrôle des avoirs étrangers du Trésor américain (US Treasury’s Office of Foreign Assets Control) et le Royaume-Uni ont imposé des sanctions ciblées à des entreprises énergétiques russes. La législation bulgare, qui a désormais été approuvée par le Parlement, autorise un gestionnaire nommé par le gouvernement à superviser les activités de la raffinerie de Burgas après le 21 novembre, date à laquelle les sanctions entreront en vigueur.
Le président Rumen Radev avait initialement opposé son veto au projet de loi, craignant les obligations financières que cela pourrait entraîner pour l’État. Le Parlement a toutefois rejeté ces objections par 128 voix contre 59.
Report des sanctions américaines
L’entrée en vigueur imminente des sanctions a suscité des inquiétudes quant à l’approvisionnement en carburant de la Bulgarie pendant l’hiver, Lukoil exploitant d’importantes installations dans le pays. La société cherche activement à obtenir un report de la part des États-Unis afin de pouvoir procéder à des ajustements et évaluer d’éventuelles offres sur ses actifs mondiaux. (fc)
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