Principaux renseignements
- Les autorités belges inculpent formellement huit personnes dans le cadre d’une affaire de corruption au sein du Parlement européen.
- Les procureurs les accusent de corruption active, de blanchiment d’argent et de participation à une organisation criminelle.
- Trois suspects restent en détention et cinq autres ont été libérés, certains étant assignés à résidence.
Les autorités belges ont formellement inculpé huit personnes dans le cadre d’une enquête pour corruption visant le Parlement européen. Les accusations portent sur la corruption active, le blanchiment d’argent et la participation à une organisation criminelle. L’enquête porte sur des pots-de-vin qui auraient été offerts en échange d’un traitement favorable au géant chinois des télécommunications Huawei. Trois suspects sont toujours en détention, tandis que cinq autres ont été libérés, certains étant assignés à résidence. Les procureurs ont choisi de ne pas donner de détails sur l’identité des personnes inculpées.
Détails de l’enquête
Ces accusations découlent d’une série de descentes de police effectuées le mois dernier en Belgique et au Portugal. Au cours de ces descentes, cinq personnes ont été initialement arrêtées. Deux d’entre elles ont depuis été libérées sous conditions, tandis que les trois autres sont actuellement équipées de dispositifs de surveillance électronique.
Réponse officielle
Les autorités belges ont annoncé publiquement l’enquête pour la première fois le 13 mars. Elles ont révélé que plusieurs personnes avaient été placées en détention en raison de soupçons de corruption visant à avantager Huawei. L’entreprise a répondu à ces allégations en déclarant qu’elle les prenait au sérieux et qu’elle appliquait une politique de tolérance zéro à l’égard de la corruption et d’autres pratiques contraires à l’éthique.
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