La Banque d’Angleterre maintient les taux d’intérêt à 4 pour cent face à l’inflation et au ralentissement économique


Principaux renseignements

  • La Banque d’Angleterre a maintenu ses taux d’intérêt à 4 pour cent en raison des inquiétudes persistantes concernant l’inflation.
  • La banque a réduit ses ventes de dette à long terme afin d’alléger la pression sur l’économie.
  • Les décideurs politiques ont reconnu la faiblesse de l’économie et ont envisagé une réduction immédiate des taux pour stimuler la croissance.

La Banque d’Angleterre a décidé de maintenir les taux d’intérêt à 4 pour cent, en raison de préoccupations selon lesquelles la persistance de la hausse des prix pourrait compromettre les efforts visant à réduire le coût de l’emprunt. Le gouverneur Andrew Bailey a souligné que maîtriser l’inflation reste un défi majeur pour l’économie. Les entreprises interrogées par la banque se sont dites inquiètes quant à de possibles hausses d’impôts dans le prochain budget, ce qui compliquerait davantage les perspectives économiques.

Dans une décision très attendue, la banque a annoncé une réduction de la vente de la dette à long terme accumulée lors des périodes d’instabilité économique. Cette mesure, destinée à alléger la pression sur Rachel Reeves, entraînera une diminution du stock d’obligations d’État de la banque de 70 milliards de livres (81 milliards d’euros) au cours de l’année à venir, contre 100 milliards de livres (116 milliards d’euros) au cours des 12 mois précédents.

Les décideurs politiques reconnaissent les faiblesses

Malgré ces mesures, les responsables politiques ont reconnu le ralentissement de l’économie et la stagnation du marché de l’emploi. Deux membres du Comité de politique monétaire ont même appelé à une baisse immédiate des taux d’intérêt pour stimuler la croissance économique. La dernière enquête conjoncturelle de la banque a révélé que de nombreux employeurs imputent la faiblesse du marché de l’emploi à l’augmentation des cotisations sociales de 25 milliards de livres (29 milliards d’euros) décidée par le chancelier.

La croissance de l’emploi restant pratiquement stable, le gouverneur Bailey a reconnu que si l’inflation devrait finir par revenir au taux cible de 2 pour cent, le processus sera progressif et nécessitera un examen approfondi. (uv)

Suivez également Business AM sur Google Actualités

Si vous souhaitez accéder à tous les articles, abonnez-vous ici!

Plus