Pour Jean-Luc Crucke (Les Engagés), une réforme de l’État n’est pas inenvisageable : « 9 ministres de la Santé, cela ne peut pas continuer. »

En Flandre, le mot « réforme de l’État » est prononcé plus rapidement qu’en Wallonie, semble-t-il. Mais Jean-Luc Crucke de Les Engagés estime également qu’il ne faut pas éviter ce thème.

Entendu: Dans une interview avec Michaël Van Droogenbroeck pour VRT, Crucke affirme que la refédéralisation tout comme la régionalisation ne devraient pas être des tabous.

  • Crucke plaide pour un examen du système institutionnel : « Nous avons, par exemple, 9 ministres de la Santé. Cela ne peut pas continuer. Dans certains domaines, il faut parler de refédéralisation, mais dans d’autres, il peut s’agir de régionalisation. Il ne s’agit pas d’aller dans un sens ou dans l’autre. »
  • Crucke a une méthode différente de celle du président de la N-VA, Bart De Wever, qui veut parler des questions communautaires dès le premier jour des négociations gouvernementales. « Il faut d’abord une politique socio-économique. Mais il faut aussi oser parler d’une réforme de l’État. Cependant, je ne lierais pas les deux », dit Crucke.
  • En même temps, il pense qu’il faut oser mettre le sujet sur la table. « Un nouvel État, un État moderne, ce n’est pas une question d’image. Les Belges, les Wallons, les Flamands et les Bruxellois doivent se sentir à l’aise avec l’État belge. »
  • Et la N-VA n’est « jamais notre premier choix », admet Crucke. « Mais ce n’est pas non plus un parti avec lequel nous refusons de parler. Nous ne parlons qu’avec les extrêmes droite et gauche. »
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