Principaux renseignements
- Jaguar Land Rover va supprimer 500 postes de direction.
- Cette décision vise à faire face à la baisse des ventes et à l’augmentation des coûts.
- L’incertitude tarifaire et le retrait progressif des anciens modèles ont contribué à l’effondrement des ventes.
Face à la baisse des ventes et à l’augmentation des coûts, Jaguar Land Rover (JLR) a annoncé son intention de supprimer 500 postes de direction, soit 1,5 pour cent de ses effectifs. Cette réduction sera réalisée par le biais d’un programme de départs volontaires.
L’entreprise a été confrontée aux conséquences de la guerre commerciale américaine, qui a entraîné un arrêt temporaire des exportations vers les États-Unis, son plus grand marché étranger. Bien que les droits de douane sur les voitures aient été ramenés de 25 pour cent à 10 pour cent dans le cadre d’un récent accord commercial, ce taux réduit ne s’applique qu’aux véhicules fabriqués au Royaume-Uni. En outre, l’accord limite les exportations annuelles de voitures vers les États-Unis à 100 000 modèles, des droits de douane plus élevés étant imposés à tous ceux qui dépassent ce seuil.
Incertitude tarifaire et baisse des ventes
Cette incertitude tarifaire, combinée au retrait progressif prévu des anciens modèles Jaguar, a entraîné une baisse de 15 pour cent des ventes au cours des trois mois précédant le mois de juin, ce qui porte le total à un peu plus de 94 000 véhicules. L’annonce de la suppression d’emplois par JLR a coïncidé avec le taux de chômage au Royaume-Uni, qui a atteint son plus haut niveau depuis quatre ans.
Cette décision fait suite à une visite du leader travailliste Sir Keir Starmer au personnel de JLR en avril, au cours de laquelle il s’était engagé à préserver leurs emplois. En mai, après la conclusion de la trêve commerciale entre les États-Unis et le Royaume-Uni, l’entreprise a déclaré que l’accord protégerait les emplois. Un porte-parole de JLR a expliqué que l’offre de programmes de départs volontaires est une pratique commerciale courante.

