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Près des deux tiers des investisseurs belges prennent en compte le climat

Près des deux tiers des investisseurs belges prennent en compte le climat
Getty Images

Selon le baromètre mensuel des investisseurs de la grande banque ING, près de deux investisseurs sur trois prennent en compte le changement climatique dans la composition de leur portefeuille d’investissement.

Dans l’actualité : 64 % des investisseurs prennent en compte le climat.

  • Les investisseurs de moins de 35 ans sont de loin les plus sensibles à l’impact de leurs investissements sur le climat (77 %).
  • De plus, 33 % des répondants croient que la composition de leur portefeuille peut contribuer à la lutte contre le changement climatique. Il s’agit d’une très légère baisse (de 3 points) par rapport à l’enquête de mars 2023.
  • ING a également demandé aux répondants qui devrait faire des efforts pour le climat : les entreprises ou les consommateurs ? Pour 37 % des répondants, les deux partagent la responsabilité. Une part similaire attribue plus de responsabilité aux entreprises. 27 % pointent davantage les consommateurs.
    • « Il est intéressant de voir que les plus jeunes investisseurs – ceux de moins de 45 ans, mais surtout ceux de moins de 35 ans – attribuent plus de responsabilité aux consommateurs : 43 % des jeunes de moins de 35 ans estiment que les consommateurs portent plus de responsabilité. Cela exprime sans doute un désir de jouer un rôle plus actif dans le changement », note Philippe Ledent, Expert Économiste chez ING Belgique.

Le rendement reste un facteur important pour les investisseurs

Mais : Lors du choix entre investir durablement ou non, le rendement attendu reste un facteur déterminant.

  • 61 % des investisseurs belges indiquent qu’ils n’investiront dans des entreprises ou fonds d’actions durables que si le rendement attendu est au moins aussi élevé que pour les investissements non durables.
    • « Comparé à mars 2023, cela représente une baisse de 3 points, ce qui pourrait indiquer que, si la tendance se poursuit à l’avenir, les investisseurs sont un peu plus ouverts à l’idée de sacrifier une partie de leur rendement pour un développement durable », explique-t-on.
  • Quoi qu’il en soit, l’investisseur belge semble optimiste quant au rendement futur des entreprises soucieuses de l’environnement. À la question de savoir comment le rendement des investissements dans les entreprises soucieuses de l’environnement évoluerait au cours des cinq prochaines années, 33 % ont répondu qu’il serait supérieur au rendement des investissements dans les entreprises qui ne prêtent pas attention à la durabilité.

La confiance des investisseurs diminue légèrement

Autre point : ING utilise naturellement le baromètre des investisseurs pour sonder la confiance des investisseurs.

  • Ce baromètre a légèrement baissé en juin, atteignant 110 points. Malgré cette baisse, le baromètre reste au-dessus du niveau neutre de 100 points pour le huitième mois consécutif.
  • Bien que le rendement total des actions mondiales exprimé en euros (basé sur l’indice MSCI World) ait augmenté de plus de 17 % depuis le début de l’année, les investisseurs sont moins positifs quant aux marchés boursiers. 28 % des répondants voient les marchés boursiers baisser au cours des trois prochains mois, contre 23 % en mai.
  • Une conséquence directe est que la part des investisseurs qui estiment que ce n’est pas le bon moment pour investir dans des secteurs risqués atteint son plus haut niveau depuis novembre 2023 (31 %).
  • « En fin de compte, la baisse du baromètre de deux points n’indique pas encore une rupture significative de tendance. Certains investisseurs sont cependant plus prudents et ajustent leurs attentes, sans être trop pessimistes », conclut Ledent.
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