Principaux renseignements
- Une part importante (25 pour cent) des cyberattaques vise spécifiquement des cibles financières.
- L’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) a compliqué le paysage cybernétique en permettant aux pirates de lancer des attaques plus fréquentes et plus sophistiquées.
- Les institutions financières doivent bien comprendre leurs vulnérabilités, partager des informations pour faire face aux cybermenaces et développer des stratégies solides de gestion de crise.
La banque centrale néerlandaise a lancé un avertissement concernant la menace croissante de cyberattaques contre les institutions financières dans le monde. Une part importante de ces attaques, environ 25 pour cent, vise spécifiquement des cibles financières, ce qui pose un risque qui pourrait conduire à des situations où les individus sont incapables d’accéder à leurs fonds.
Selon le dernier rapport de la banque sur la stabilité économique des Pays-Bas, ces cybermenaces proviennent de diverses sources, notamment de groupes de pirates informatiques criminels et d’États-nations. La nature évolutive du paysage cybernétique est encore compliquée par l’émergence de l’intelligence artificielle (IA). Si l’IA offre des possibilités de lutte contre les cyberattaques, elle permet également aux pirates de lancer des attaques plus fréquentes et plus sophistiquées.
Vulnérabilités plus larges dans le secteur financier
Les vulnérabilités du secteur financier ne se limitent pas aux institutions elles-mêmes. La dépendance à l’égard de services tiers tels que le stockage en nuage, concentrés entre un nombre limité de fournisseurs, crée des points de faiblesse supplémentaires. En outre, la dépendance à l’égard des télécommunications pour des opérations cruciales amplifie l’impact potentiel des cyberincidents.
Recommandations de la banque centrale
Pour atténuer ces risques, la banque centrale souligne la nécessité pour les institutions financières de bien comprendre leurs vulnérabilités, d’échanger des informations pour faire face collectivement aux cybermenaces et d’élaborer de solides stratégies de gestion de crise. La sensibilisation du public est également cruciale, car une cyberattaque majeure pourrait potentiellement perturber temporairement les services financiers.
Le responsable des affaires monétaires de la banque, Olaf Sleijpen, a souligné cette réalité en conseillant au public de ne pas supposer un fonctionnement sans faille des systèmes de paiement. Il a mis en garde contre les situations dans lesquelles les méthodes traditionnelles, telles que les paiements par code PIN, pourraient devenir indisponibles pendant un certain temps. Dans ce cas, il suggère d’avoir à portée de main de l’argent liquide ou des options de paiement alternatives, telles que les codes QR.
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