6,4% : l’inflation fait quasiment du surplace aux États-Unis. La décrue se fait beaucoup moins rapidement que lors des mois précédents.
La désinflation ralentit fortement aux États-Unis
Pourquoi est-ce important ?
Une inflation plus forte que prévue donne la possibilité à la Fed de continuer à augmenter les taux d'intérêt, peut-être plus que prévu. Une mauvaise nouvelle pour les marchés boursiers.Dans l’actu : le rapport sur la hausse du coût de la vie sur le mois de janvier, publié ce mardi.
- En janvier, l’indice des prix à la consommation (IPC) s’est élevé à 6,4%, en glissement annuel. C’est plus que les estimations des analystes : ils tablaient sur une inflation à 6,2 voire 6,3%.
- En décembre, l’IPC avait été de 6,5% en glissement annuel, contre 7,1% en novembre. L’inflation avait atteint un pic à 9,1% en juin dernier.
- Sur une base mensuelle, les prix augmentent de 0,5%. En décembre, il y avait une baisse à ce niveau-là, de l’ordre de 0,1%.
- L’inflation sous-jacente, c’est-à-dire la hausse des prix sans les prix de l’énergie ni des produits alimentaires, est de 5,6%. En décembre, elle était de 5,7%, contre 6% en novembre. Quasiment du surplace aussi à ce niveau-là.
Quel signal pour le taux d’intérêt ?
Le détail : mauvaise nouvelle pour les marchés.
- D’abord, une forte hausse du nombre d’embauches. Ensuite, l’inflation qui ne ralentit presque pas. Des données du mois de janvier qui ont de quoi faire peur au marché boursier.
- En cause : la Réserve fédérale a une marge de manœuvre plus importante pour continuer à augmenter les taux d’intérêt, pour venir à bout de l’inflation. Les marchés tablaient sur la fin de la hausse des taux, prochainement, mais cet optimisme pourrait perdre son élan avec le nouveau taux d’inflation.
- A l’heure d’écrire ces lignes, les marchés américains ne sont pas encore ouverts.