Le récent choc inflationniste augmente les déficits publics et constitue également une mauvaise nouvelle pour le taux d’endettement à plus long terme. C’est ce qui ressort des simulations effectuées par la Banque nationale.
Le choc inflationniste ne fait que creuser le déficit budgétaire belge

Pourquoi est-ce important ?
Une forte inflation est parfois considérée comme un élément positif pour les finances publiques, étant donné que certaines taxes sur les produits augmentent en même temps et que le taux d'endettement diminue à court terme. Cependant, l'étude de la Banque nationale démonte cette idée : si l'on tient compte de tous les effets, les récentes hausses de prix sont néfastes pour le Trésor public.La nouvelle : Les simulations montrent qu'une forte inflation aggrave durablement le déficit public de la Belgique par rapport à un scénario sans choc inflationniste. Les effets négatifs l'emportent sur les effets positifs.
- Les effets positifs pour le Trésor public passent, entre autres, par la TVA : des prix plus élevés entraînent des recettes fiscales plus importantes. L'inflation fait également baisser le taux d'endettement - la dette publique rapportée au produit intérieur
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