Le premier site de production d’équipements, notamment liés à la 5G, du géant chinois des télécoms Huawei en dehors de la Chine devrait ouvrir ‘courant 2023’ en Alsace, dans l’est de la France, ont annoncé mardi à Strasbourg les porteurs du projet.
Les travaux de construction de l’usine, qui sera dédié aux stations de base, pourraient débuter dès cette année et le site ‘pourrait produire la première station mobile courant 2023’, a annoncé Catherine Chen, vice-présidente et membre du Conseil d’administration de Huawei.
‘Ce jour est une date historique pour Huawei’ qui ‘officialise l’implantation d’un site de production’ en Alsace. Il s’agira de ‘la première usine de production d’équipements mobiles (Huawei) en dehors de la Chine’, a-t-elle ajouté dans un message vidéo diffusé durant la conférence de presse de présentation du projet.
Huawei avait annoncé le 17 décembre sa décision d’installer son usine au ‘Business Parc’ de Brumath, ville d’environ 10.000 habitants à une vingtaine de kilomètres de Strasbourg, près de Haguenau.
500 emplois créés
Le groupe chinois va investir 200 millions d’euros dans ce site baptisé ‘Huawei European Wireless Factory’, qui doit produire les principaux équipements composant les stations de base sans-fil destinées au marché européen, notamment pour la 5G.
Selon Huawei, le site devrait générer 300 emplois directs, 500 à terme, et devrait produire l’équivalent d’un milliard d’euros d’équipements par an.
Dans un communiqué, Huawei a par ailleurs indiqué vouloir bâtir à Brumath une ‘usine écologique’, en utilisant notamment ‘des matériaux et des processus de construction écoresponsables’ et en limitant ‘drastiquement l’impact énergétique’ de l’usine.
Considéré comme le plus avancé des trois principaux fournisseurs d’équipements 5G, le géant chinois, présent en France depuis 2003, a annoncé récemment plusieurs investissements en France, dont l’ouverture d’un centre de recherche (R&D) à Paris dans le cadre d’une campagne visant à démontrer sa volonté de s’y implanter durablement. Il emploie actuellement près d’un millier de personnes en France et compte 23 centres R&D en Europe.