Principaux renseignements
- Le programme de privatisation des banques grecques après la crise a été finalisé avec la vente réussie d’une participation de 10 pour cent dans la Banque nationale (NBG).
- La transaction a permis de lever 690 millions d’euros et contribuera à réduire le fardeau de la dette publique de la Grèce.
- Le HFSF, le fonds de sauvetage des banques contrôlé par l’État grec, a géré la vente de 91,4 millions d’actions de la NBG au prix de 7,55 euros chacune.
La Grèce a finalisé son programme de privatisation des banques après la crise avec la vente réussie d’une participation de 10 pour cent dans la Banque nationale (NBG). La transaction a suscité un vif intérêt de la part des investisseurs et a permis de lever 690 millions d’euros. Ce capital contribuera aux efforts continus de la Grèce pour réduire le poids de sa dette publique, qui reste une préoccupation majeure au sein de la zone euro.
Le fonds de sauvetage des banques contrôlé par l’État grec, le HFSF, a géré la vente de 91,4 millions d’actions de la NBG, la deuxième banque du pays en termes de valeur de marché. Les actions ont été proposées au prix de 7,55 euros chacune par le biais d’un système de réservation et d’un appel public à l’épargne qui s’est achevé mercredi. Cette évaluation se situe au milieu de la fourchette de prix initiale fixée entre 7,30 et 7,95 euros par action.
Détails de la vente
HFSF a fait état d’une forte demande de la part d’investisseurs nationaux et internationaux, l’offre ayant été largement sursouscrite par un facteur de 12. Créé en 2010, HFSF a commencé à céder ses participations dans les quatre principales banques grecques l’année dernière. Cette opération fait suite à l’injection d’environ 50 milliards d’euros pour soutenir ces prêteurs pendant la crise financière qui a frappé la Grèce entre 2009 et 2018.
À la suite de cette dernière transaction, HFSF transférera sa participation restante de 8,4 pour cent dans la Banque nationale au fonds souverain de la Grèce. Les désinvestissements précédents de HFSF comprennent des ventes de participations dans Eurobank, Alpha Bank et une partie de National Bank à la fin de l’année dernière. En outre, le fonds a vendu une participation de 27 pour cent dans la Banque du Pirée au début de l’année. Ces actions ont été perçues par les investisseurs comme des indicateurs de la reprise économique de la Grèce, bien que de nombreux citoyens ordinaires continuent à se débattre avec les répercussions durables de la crise.