La Commission européenne donne sa bénédiction pour l’acquisition de fabricant de montre intelligente Fitbit par le géant Google. L’information a rapporté par l’agence de presse Reuters sous le couvert d’une source anonyme.
Il y a près d’un an, le géant américain Google annonçait son intention de racheter Fitbit, qui fabrique des trackers de fitness. Un accord d’environ 2 milliards de dollars a été conclu. Les autorités de la concurrence en Europe et aux États-Unis se sont directement opposé à la transaction, par peur que Google récupère toutes les données des utilisateurs. La question de la vie privée était au cœur des discussions, tout comme les avantages face à la concurrence.
Face à la Commission européenne, Google a fait de nouvelles promesses pour convaincre de ses bonnes intentions. L’entreprise américaine propose de limiter l’utilisation des données récoltées par Fitbit pour ses publicités. Cette proposition n’est pas nouvelle. Mais Google s’engage également à ce que des entreprises tierces puisent accéder aux données si Fitbit est d’accord.
Retour d’information
La Commission européenne, qui doit rendre un jugement avant le 23 décembre, a refusé de commenter l’information d’une source anonyme. Selon certains informateurs, les autorités de la concurrence vont maintenant demander aux concurrents de faire leurs commentaires sur cette affaire, avant de décider si les promesses sont suffisantes. Il est également possible que l’Europe demande de nouvelles concessions ou bloque l’accord.
Fitbit, autrefois leader des montres connectées, détenait seulement 3% du marché mondial au premier trimestre de cette année. L’entreprise est donc très en retard sur des géants comme Apple (29,3% du marché), Samsung et Huawei, selon une étude de l’analyste de marché International Data Corp.