Principaux renseignements
- L’IA a un immense potentiel pour révolutionner la société.
- L’équipe de Hassabis développe un assistant IA capable d’automatiser des tâches banales telles que la gestion du courrier électronique.
- La coopération internationale est nécessaire pour développer une intelligence artificielle générale (AGI) sûre et responsable.
Demis Hassabis, le patron de Google DeepMind, croit au potentiel immense de l’intelligence artificielle. Selon lui, on surestime parfois son impact immédiat. Il imagine une IA capable de transformer la société. Mais avant de s’attaquer à des problèmes mondiaux comme les maladies ou le climat, il veut régler une priorité plus concrète : les boîtes mail saturées.
Son équipe développe une « messagerie nouvelle génération ». L’objectif : automatiser des tâches simples comme trier, répondre ou s’excuser pour un message oublié. L’IA devrait comprendre le style de l’utilisateur et gérer les e-mails courants à sa place.
Une IA pour mieux vivre, pas pour capter l’attention
Hassabis veut aussi utiliser l’IA pour contrer les algorithmes qui accaparent notre attention. Ces outils, utilisés par les grandes plateformes, nuisent à la concentration. À la place, il imagine un assistant personnel intelligent. Celui-ci proposerait des recommandations utiles et libérerait les utilisateurs des tâches ennuyeuses.
Le PDG pensait que les universités mèneraient la course à l’AGI. Aujourd’hui, il constate que les grandes entreprises avancent plus vite. Elles sont motivées par les usages immédiats. Il reconnaît les risques et demande une coopération internationale. Il appelle notamment les États-Unis et la Chine à travailler ensemble pour une AGI sûre et éthique.
Il prévoit l’arrivée de l’AGI dans 5 à 10 ans. Ce délai impose une vraie préparation. Il comprend les craintes autour des emplois menacés. Mais il imagine aussi une « utopie IA » : une société où la technologie résout des problèmes majeurs comme l’énergie, et où l’abondance devient possible. Il insiste cependant sur un point crucial : il faut partager les bénéfices de manière équitable. Pour cela, il invite les économistes à anticiper dès maintenant.
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