Amazon, Apple et Google ont bien l’intention de répercuter immédiatement le coût des ‘taxes GAFA’ sur leurs développeurs et leurs clients.
Plusieurs pays européens, comme la France, le Royaume-Uni ou l’Italie, ont introduit une nouvelle taxe sur les services numériques. Celle-ci est plus difficile à contourner que l’impôt sur le revenu, par exemple, et frappe les grands acteurs technologiques là où ça fait mal. À noter que la Turquie a également introduit une taxe similaire.
Mais Apple a d’ores et déjà annoncé mardi dernier que les prix dans son App Store allaient bientôt augmenter dans plusieurs pays. Il s’agit d’une conséquence directe de ces nouvelles taxes. La liste comprend quatre pays où une ‘taxe GAFA’ a été introduite. Et Apple n’est pas le seul à agir ainsi.
Les clients paient la facture
Google a également prévenu les annonceurs qu’à partir de novembre, les 2% des ‘taxes GAFA’ seront répercutés sur l’utilisateur.
‘Les coûts qui s’y ajoutent aujourd’hui sont dus à l’augmentation significative de la complexité et des coûts liés à la nouvelle politique en Turquie. En Autriche et au Royaume-Uni, ces coûts sont liés aux ‘digitaxes’, explique le géant du numérique dans un e-mail.
Accord commercial
Les ‘taxes GAFA’ font également l’objet de discussions dans le cadres des accords commerciaux avec les États-Unis. Ceux-ci affirment que les entreprises américaines sont touchées de manière disproportionnée.
La France a lancé sa ‘taxe GAFA’ en juillet 2019 avec un taux de 3%. En Italie, la taxe est en vigueur depuis janvier. Au Royaume-Uni, 2% sont facturés depuis avril 2020. Et en mars dernier, la Turquie a instauré la taxation la plus agressive avec un taux de 7,5%.
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