Georges-Louis Bouchez (MR) critique les partenaires de la coalition après l’accord sur l’impôt sur les plus-values

Le gouvernement fédéral a enfin trouvé un accord sur l’impôt sur les plus-values. Cela suscite l’enthousiasme de plusieurs membres du gouvernement, mais pas celui du président du MR, Georges-Louis Bouchez. « Il est déconcertant de voir des politiciens se réjouir d’un nouvel impôt dans le pays où les impôts sont les plus élevés au monde », a-t-il réagi sur les réseaux sociaux.


Principaux renseignements

  • Le président du MR, Georges-Louis Bouchez, a critiqué l’enthousiasme de ses partenaires de coalition à l’égard de l’accord sur la taxation des plus-values.
  • Il a dénoncé le fait qu’un nouvel impôt soit instauré « dans le pays où les impôts sont les plus élevés au monde ».
  • Pourtant, Bouchez a déclaré que cette concession était nécessaire pour former un gouvernement de réforme.

Il a fallu beaucoup d’efforts, mais les partis fédéraux au pouvoir sont (enfin) parvenus à un accord sur l’impôt sur les plus-values. Les derniers détails ont été discutés hier soir et ce matin, après quoi de nombreux partis au pouvoir se sont réjouis de cet accord.

Ce n’est pas le cas de Georges-Louis Bouchez. Le président du MR a toujours été opposé à l’impôt sur les plus-values et a même failli faire échouer les négociations gouvernementales à ce sujet. Il a finalement approuvé l’idée, mais s’est battu ces derniers mois pour obtenir le plus grand nombre possible d’exceptions.

« Nouvelle taxe »

« Il est ahurissant de voir des politiciens se réjouir d’une nouvelle taxe dans le pays où les impôts sont les plus élevés au monde. Cette taxe était le prix à payer pour un gouvernement réformateur. Nous respectons nos engagements », a écrit Bouchez sur X.

Georges-Louis Bouchez promet de vérifier le projet de loi exact – qui est en cours d’élaboration – par rapport aux conditions convenues hier soir. Pour le reste, il n’y aura pas de nouvelles taxes avec le MR. « Arrêtez les taxes qui détruisent notre économie, notre pouvoir d’achat et le développement du pays ! », a conclu Bouchez.

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