La FSMA met à nouveau en garde contre de fausses publicités mettant en scène des célébrités

Sur les réseaux sociaux, de fausses publicités circulent où des célébrités belges sont censées promouvoir des plateformes de trading. Ce n’est pas nouveau, mais l’autorité de surveillance financière, la FSMA, a récemment découvert plusieurs sites impliqués dans de telles pratiques frauduleuses. Elle souhaite donc attirer une nouvelle fois l’attention sur cette technique d’arnaque.


Dans l’actualité : Il se peut que vous ayez récemment vu sur les réseaux sociaux une publicité ou un message mettant en avant, par exemple, Gert Verhulst ou Nathalia, qui louent les mérites d’une plateforme de trading.

  • La FSMA alerte une fois de plus sur son site concernant les dangers de ces publicités. Ces annonces sont orchestrées par des fraudeurs qui cherchent à escroquer des personnes en leur faisant miroiter des offres alléchantes. En réalité, il s’agit d’une fraude sophistiquée qui peut entraîner des pertes financières considérables pour les victimes.

Comment procèdent les fraudeurs ?

Explication : L’autorité de surveillance explique pas à pas comment les fraudeurs opèrent.

  • Prise de contact avec les victimes : Les fraudeurs utilisent diverses techniques pour entrer en contact avec leurs cibles.
    • Ils recourent à de fausses publicités mettant en avant des célébrités belges ou internationales.
    • Ils créent de faux sites web pour attirer les victimes.
    • Ils utilisent aussi de faux profils sur les réseaux sociaux ou sur des applications de rencontre.
    • Parfois, ils envoient des messages sous prétexte d’une erreur. Leur stratégie : Attirer les investisseurs potentiels en promettant des rendements extrêmement élevés en très peu de temps, bien au-delà de ce qui est réaliste.
  • Ouverture d’un compte : Les victimes intéressées se voient proposer d’ouvrir un compte et de déposer de l’argent.
    • « En général, les investisseurs commencent par un montant relativement faible, par exemple 250 euros, » précise la FSMA.
    • Les fraudeurs peuvent proposer de « faciliter » les démarches en prenant le contrôle à distance de l’ordinateur de la victime, ce qui leur permet d’installer des virus ou logiciels espions.
  • Manipulation : Une fois qu’un compte est ouvert et de l’argent déposé, les fraudeurs manipulent leur victime.
    • « Ils donnent l’impression que des bénéfices importants sont réalisés, » explique la FSMA. Ces profits sont fictifs et les sommes ne sont jamais réellement investies.
    • Les victimes sont ensuite poussées à effectuer d’autres dépôts via des appels fréquents, des offres limitées dans le temps ou même des menaces. Parfois, les fraudeurs permettent aux victimes de retirer une petite somme pour leur donner une fausse impression de confiance. Mais lorsqu’un retrait plus important est demandé, ils invoquent divers prétextes (frais élevés, taxes à payer, etc.) pour ne pas rembourser. Finalement, la plateforme frauduleuse disparaît avec l’argent des victimes.

N’oubliez pas : Vous pouvez consulter sur le site de la FSMA une liste des plateformes suspectes impliquées dans ce type de fraude.

Que faire si vous avez été victime d’une arnaque ?

Explication (2) : La FSMA donne des conseils pour réagir face à une escroquerie.

  • Cessez tout contact et toute transaction : Ne transférez plus d’argent et ne fournissez plus d’informations personnelles ou financières. Coupez tout contact avec les fraudeurs, qui pourraient tenter de vous manipuler davantage.
  • Contactez votre banque : Informez votre banque de la situation pour bloquer d’éventuelles transactions futures.
  • Signalez la fraude : Déclarez l’arnaque auprès des autorités compétentes, comme la FSMA, et déposez une plainte à la police.
  • Rassemblez les preuves : Conservez tous les échanges (e-mails, messages), relevés bancaires et captures d’écran des transactions. Ces éléments seront précieux pour signaler la fraude.
  • Méfiez-vous des « recovery rooms » : La FSMA met également en garde contre les « recovery rooms ». Ces fraudeurs contactent les victimes d’arnaques antérieures en prétendant pouvoir récupérer leurs fonds perdus moyennant des frais. Mais il s’agit souvent d’une seconde tentative d’escroquerie.
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