Le régulateur financier met en garde contre les escrocs proposant de faux comptes à terme

L’autorité de surveillance financière, la FSMA, met en garde contre des escrocs allemands se faisant passer pour des institutions financières agréées. Ils proposent de prétendus comptes à terme. « Vous pensez avoir affaire à des acteurs autorisés, alors que les escrocs usurpent simplement leur identité », explique la FSMA.


Principaux renseignements

  • La FSMA met en garde contre des escrocs allemands qui usurpent l’identité de banques belges pour proposer de faux comptes à terme à leurs victimes.
  • Le régulateur financier donne des conseils pour vérifier si un interlocuteur est bien celui qu’il prétend être.
  • En cas de doute, vous pouvez toujours contacter la FSMA.

Dans l’actualité : La FSMA a observé plusieurs cas d’usurpation d’identité de banques belges par des escrocs germanophones ces derniers mois.

  • Ces escrocs utilisent le nom et d’autres informations légales de courtiers généralement autorisés en Allemagne ou en Suisse. « Ils cherchent ainsi à convaincre leurs victimes qu’ils sont autorisés à vendre des produits bancaires », précise le régulateur financier.
    • Dans certains cas, ils créent un site web avec une adresse correspondant au nom de l’intermédiaire dont ils usurpent l’identité.
  • « Ils veulent aussi vous faire croire que vous ouvrez un compte à terme auprès d’une banque belge », poursuit la FSMA. « Les escrocs utilisent une documentation très détaillée pour donner l’impression qu’ils agissent au nom et pour le compte de cette banque. Ils offrent souvent des réductions ou des primes. »

Comment reconnaître les offres de faux comptes à terme ?

Explications : La FSMA détaille comment vérifier l’identité d’un interlocuteur.

  • Vérifiez si les coordonnées sur les sites des différents régulateurs correspondent à celles affichées sur le site de l’entreprise elle-même.
    • La FSMA ajoute que les escrocs utilisent souvent l’adresse postale de l’entreprise agréée. « Une adresse postale correcte ne suffit donc pas pour garantir l’identité de votre interlocuteur », avertit-elle.
  • Utilisez les moteurs de recherche pour vérifier si l’entreprise agréée n’a pas d’autres sites web.
    • Soyez attentif aux détails de l’adresse internet. Les escrocs choisissent souvent une adresse qui ressemble fortement à celle du site officiel de l’entreprise dont ils usurpent l’identité, en ajoutant par exemple un trait d’union ou une autre extension (comme .com au lieu de .be). Parfois, ils usurpent aussi l’identité d’un intermédiaire n’ayant pas de site web.
  • Vérifiez la cohérence des informations officielles avec les faits.
    • « Si votre interlocuteur affirme travailler pour un intermédiaire étranger, mais vous propose des produits d’une institution de droit belge, assurez-vous que les informations fournies sont cohérentes », indique la FSMA. « Contrôlez notamment si les taux d’intérêt proposés sont réalistes et si les informations contractuelles sont à jour. »
    • « De plus, si votre interlocuteur prétend travailler pour une banque belge mais vous appelle depuis un numéro étranger, cela doit éveiller des soupçons », poursuit l’institution.
  • Utilisez des outils en ligne pour vérifier la date de création du site internet de votre interlocuteur. Si le site est très récent, cela est un motif de doute.
  • Si votre interlocuteur vous demande de transférer de l’argent sur un compte ouvert au nom d’une autre personne ou d’une autre entreprise, c’est un signe clair de fraude.
  • Si vous avez le moindre doute sur l’identité de votre interlocuteur, n’hésitez pas à contacter la FSMA via le formulaire de contact pour les consommateurs.
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