Principaux renseignements
- François Villeroy de Galhau, le directeur de la banque centrale française, appelle à une action immédiate pour faire face à l’augmentation de la dette de la France.
- Villeroy de Galhau exprime sa confiance dans la capacité de la France à gérer avec succès sa dette, en citant des exemples d’autres pays européens.
- L’abaissement de la note de crédit de la France par l’agence Fitch met en évidence les inquiétudes concernant l’instabilité politique et l’augmentation de la dette, ce qui pourrait entraîner des coûts de refinancement plus élevés pour la dette souveraine du pays.
Le directeur de la banque centrale française, François Villeroy de Galhau, estime que la France doit s’attaquer sans tarder à l’augmentation de sa dette. Il a souligné qu’il n’y a aucune raison pour que la deuxième économie de la zone euro, dont la note a été récemment abaissée par l’agence de notation Fitch, ne soit pas en mesure de relever ce défi de manière efficace.
Villeroy a souligné l’urgence de maîtriser l’endettement de la France et s’est dit confiant dans la capacité du pays à y parvenir. Il a cité en exemple des pays voisins comme l’Allemagne, le Portugal, l’Italie et les pays d’Europe du Nord qui ont réussi à gérer leur dette.
L’action du gouvernement
Villeroy, qui est également membre du conseil de la Banque centrale européenne (BCE), a affirmé qu’il n’y avait aucune raison pour que la France soit à la traîne des autres pays européens à long terme. Cette déclaration intervient après que l’agence de notation américaine Fitch a abaissé la note de crédit de la France de AA- à A+ vendredi, en raison de l’instabilité politique et de l’augmentation du niveau d’endettement.
L’abaissement de la note pourrait entraîner une augmentation des coûts de refinancement de la dette souveraine de la France. Actuellement, la dette publique de la France s’élève à 113,9 pour cent de son produit intérieur brut, avec un déficit près de deux fois supérieur à la limite de 3 pour cent fixée par l’UE en 2024. (jv)

