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Le pays du nucléaire veut sa place sur la carte de l’énergie éolienne, mais il est encore loin de la Belgique

Le pays du nucléaire veut sa place sur la carte de l’énergie éolienne, mais il est encore loin de la Belgique
(Getty Images)

Un projet commercialisé comme « le premier parc éolien offshore de taille commerciale en France » est pleinement opérationnel depuis cette semaine.

Dans l’actu : Le parc éolien de Saint-Nazaire, situé dans les eaux au large de la côte atlantique de la France, est entré en service cette semaine, rapporte CNBC.

  • Saint-Nazaire se compose de 80 éoliennes et a une capacité totale de 480 mégawatts (MW).
  • La première production électrique a déjà été produite en juin 2022.
  • Selon EDF, qui appartient à l’État français et a participé à l’élaboration du projet, le parc éolien devrait aider les Français à atteindre leurs objectifs en matière de transition énergétique.
    • La France a pour objectif de produire 32% de son énergie à partir de sources renouvelables d’ici huit ans.

Nucléaire

C’est remarquable, car… la France tire environ 70% de son électricité de l’énergie nucléaire (à faible teneur en carbone), et mise principalement sur les projets nucléaires dans le cadre de sa stratégie de neutralité en carbone.

  • Selon l’Association nucléaire mondiale, les Français disposent de 56 réacteurs nucléaires opérationnels. Néanmoins, Paris a connu de nombreux problèmes avec son parc nucléaire cette année. Aux dernières nouvelles, 25 réacteurs étaient à l’arrêt.
  • Quant à l’énergie éolienne offshore, sa part dans le mix énergétique français est minuscule, écrit CNBC.
    • En 2021, cette part représentait une capacité cumulée de seulement 2 MW, selon les chiffres de l’organisation sectorielle WindEurope. C’est beaucoup moins que la Belgique, qui compte plus de 2 GW d’énergie éolienne offshore.
    • Mais : « À partir de 2022, plusieurs installations offshore commenceront enfin à fonctionner, et nous prévoyons 3,3 gigawatts (GW) d’installations éoliennes offshore d’ici à 2026 », écrit WindEurope dans un rapport.

Dragage

Contribution belge : la société de dragage Jan De Nul, basée à Alost, a assuré le transport et l’installation de toutes les éoliennes, ainsi que des « monopiles » sur lesquels elles sont fondées (la partie du tronc qui est enfoncée dans le sol).

  • Le navire d’installation « Vole au vent » de Jan De Nul était chargé d’effectuer les travaux d’installation.
  • Les turbines ont été chargées sur le navire par groupes de quatre. Le « Vole au vent » les a ensuite amenés à 12 kilomètres au large, dans la partie nord du Golfe de Gascogne. Là, la grue de 1.500 tonnes à bord du navire les a placés sur les fondations au fond de la mer. En fonction des conditions météorologiques, l’installation d’une turbine prend environ 24 heures.
  • « L’installation exceptionnellement rapide est le résultat d’un processus d’ingénierie approfondi, d’une préparation et d’une planification optimisées du navire et d’une excellente coopération avec notre client, le Parc éolien en mer de Saint-Nazaire, et le fournisseur de turbines GE », commente Pieter Vandezande, chef de projet chez Jan De Nul, dans Het Laatste Nieuws.

(CP)

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