La fermeture des magasins non essentiels entraîne une perte de plus de 100 millions d’euros de chiffre d’affaires par jour, selon Comeos. Six semaines de fermeture représenteront un manque à gagner de 4 milliards d’euros, prévient vendredi l’organisation sectorielle du commerce et des services. « Une catastrophe », selon son CEO Dominique Michel. Il demande un vaste programme de soutien, des milliers d’emplois étant menacés.
« Nous comprenons la décision parce que la santé publique est primordiale, mais c’est un autre coup dur pour le secteur qui est déjà en difficulté », a souligné Dominique Michel dans un communiqué de presse. Des milliers d’emplois sont en danger, souligne le communiqué.
La fédération sectorielle demande donc une exonération des cotisations de sécurité sociale pour le troisième trimestre. De plus, par analogie avec la France, il devrait y avoir une intervention dans les frais de location. Comeos demande également la fin de toutes les taxes que les magasins doivent payer. Il s’agit, par exemple, des frais de stationnement ou des taxes sur la publicité lumineuse. « Il n’est pas possible que le gouvernement ferme les magasins et continue en même temps à percevoir des impôts. »
« C’est une catastrophe, nous allons perdre 100 millions d’euros par jour. Jusqu’à début décembre, cela représente 4 milliards d’euros. Ce sont aussi 250.000 emplois qui seront supprimés dans notre secteur. Nous demandons un soutien très fort du gouvernement », a résumé le CEO Dominique Michel devant la caméra de la VRT.
Comeos est heureux que le système « click & collect », qui permet de commander en ligne et de retirer les produits en toute sécurité au magasin, soit par contre autorisé.