Plusieurs pays vont bientôt commencer à vacciner leur population. Comme leur intention est de vacciner le plus grand nombre de personnes possibles, le groupe Facebook a annoncé qu’il supprimerait les contenus erronés sur les vaccins, tant sur Facebook que sur Instagram.
Ce n’est pas la première fois que les fake news sont dans le collimateur de Facebook. Le géant américain a déjà retiré plus de 12 millions de fausses allégations sur le coronavirus. ‘La lutte contre les contenus anti-vaccins s’inscrit donc cette politique existante’, déclare Facebook.
D’autres plateformes, telles que YouTube, ont également supprimé des contenus anti-vaccins. En octobre dernier, la société a annoncé qu’elle éliminerait de son site les vidéos qui contredisent les avis des experts.
Supprimer les fake news
‘Bientôt, les vaccins contre le coronavirus seront déployés dans le monde entier. Voilà pourquoi nous supprimerons les fausses allégations sur les vaccins dans les semaines à venir. Nous supprimerons ces messages tant sur Facebook que sur Instagram, cela dès que le contenu visera à réfuter ce qui a été affirmé par les experts de la Santé publique’, a déclaré un porte-parole de Facebook.
‘Nous nous pencherons également sur les fausses déclarations concernant la sécurité, l’efficacité, le contenu et les effets secondaires liés au vaccin’, explique Facebook. Seront donc aussi visés, les messages qui prétendent que les vaccins contiennent des micropuces.
Facebook serre la vis
Facebook a déclaré qu’il modifierait sa politique au fur et à mesure de l’arrivée des nouvelles informations concernant les vaccins. En supprimant les messages, Facebook applique une politique plus stricte que dans le passé. Ce type de contenus était auparavant marqué comme ‘faux’ et ensuite supprimé par un algorithme. Ces messages n’ont donc jamais complètement disparus.
Facebook a déclaré en octobre qu’il interdirait les contenus dissuadant la population de se faire vacciner. Au cours de ces dernières semaines, la société a notamment supprimé une page entièrement dédiée aux contenus anti-vaccins en raison des nombreux textes qu’elle diffusait à répétition.