Principaux renseignements
- L’expert indépendant en matière de terrorisme du Royaume-Uni critique la stratégie nationale de sécurité, estimant qu’elle ne traite pas suffisamment les menaces en ligne.
- Selon cet expert, la quasi-totalité des actes terroristes commis au Royaume-Uni trouvent leur origine sur Internet.
- Il souligne que des acteurs hostiles utilisent les plateformes en ligne à des fins de surveillance, de cyberattaques et de développement de nouvelles méthodes d’attaque.
L’évaluateur indépendant britannique des lois antiterroristes, Jonathan Hall KC, a fait part de ses préoccupations concernant la dernière stratégie de sécurité nationale du gouvernement, car elle ne reconnaît pas suffisamment les dangers croissants des menaces en ligne.
Hall a signalé le manque d’attention accordée aux risques en ligne, tels que ceux posés par les groupes terroristes et les États hostiles, malgré les affirmations de Starmer selon lesquelles la stratégie conduirait à une approche plus stricte de la menace russe.
Importance de la sécurité en ligne
Hall a souligné l’importance cruciale de protéger la nation contre les dangers en ligne et a souligné que les plateformes numériques sont largement utilisées par les terroristes et les acteurs étrangers. Il a comparé la nécessité d’une sécurité en ligne forte à celle de forces armées conventionnelles fortes.
Hall, qui est responsable de la révision de la législation antiterroriste depuis six ans, a fait remarquer que presque tous les actes terroristes commis au Royaume-Uni trouvent leur origine en ligne. Il a mis en garde contre le fait de considérer la vie numérique comme secondaire ou de la comparer à des technologies plus anciennes telles que la télévision, qui ont initialement provoqué une panique morale mais qui ont finalement été acceptées. À titre d’illustration, Hall a évoqué la possibilité de simuler des fusillades dans des écoles ou des attaques contre des mosquées sur des plateformes de jeux en ligne populaires fréquentées par les enfants.
Exemples
Il a évoqué un chatbot qui encourageait quelqu’un à assassiner la reine à l’aide d’une arbalète, ainsi que l’affaire Dylan Earl, condamné à 23 ans de prison pour avoir été recruté en ligne par le groupe Wagner afin de planifier l’incendie criminel d’un entrepôt contenant des fournitures destinées à l’Ukraine.
Hall a souligné que ces exemples ne représentaient qu’une fraction des menaces proférées par des acteurs hostiles qui utilisent les plateformes en ligne à des fins de surveillance, de cyberattaques et de développement de nouvelles méthodes d’attaque. (fc)
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