Principaux renseignements
- Meta a mis fin à une étude qui montrait que faire des pauses sur Facebook et Instagram améliorait la santé mentale des utilisateurs.
- Bien que l’étude ait mis en évidence des preuves de dommages psychologiques, le projet a été interrompu en raison de prétendues « erreurs méthodologiques ».
- Dans le cadre d’un procès, Meta est accusé de privilégier la croissance au détriment de la sécurité des utilisateurs.
Selon des documents judiciaires récemment publiés, Meta, la société mère de Facebook, a mis fin à une étude qui démontrait les dommages psychologiques causés par ses plateformes. Le projet montrait que les utilisateurs qui s’étaient éloignés de Facebook et d’Instagram pendant une semaine ressentaient moins de dépression, d’anxiété, de solitude et de pression liée à la comparaison sociale.
Accusations
Malgré ces conclusions, Meta a choisi d’arrêter le projet plutôt que de publier les résultats. L’entreprise a nié les accusations selon lesquelles elle aurait dissimulé les résultats de la recherche et a déclaré que l’arrêt du projet était dû à des inquiétudes concernant la méthodologie.
Ces révélations s’inscrivent dans le cadre d’un procès plus large intenté contre Meta par des districts scolaires américains. Les plaignants affirment que Meta a privilégié la croissance du nombre d’utilisateurs au détriment de la sécurité des jeunes, que les fonctions de protection ont été délibérément rendues inefficaces et que les efforts visant à lutter contre l’exploitation des enfants ont été bloqués.
Protection des enfants
Le procès mentionne également un cas spécifique dans lequel un compte utilisateur n’a été supprimé qu’après 17 tentatives documentées d’exploitation sexuelle. Le PDG de Meta, Mark Zuckerberg, est cité comme ayant déclaré que la protection des enfants n’était pas sa principale préoccupation, car il se concentrait sur le développement du métaverse.
Un porte-parole de Meta a qualifié ces accusations de « citations sorties de leur contexte et d’opinions fondées sur des informations erronées ». Il a souligné l’efficacité des mesures de sécurité prises par l’entreprise.
Une audience est prévue le 26 janvier devant le tribunal fédéral de première instance du district nord de Californie. (jv)
Suivez également Business AM sur Google Actualités
Si vous souhaitez accéder à tous les articles, abonnez-vous ici!

