Les États-Unis sanctionnent 22 entreprises pour leur implication dans les ventes de pétrole iranien


Principaux renseignements

  • Le département du Trésor américain a sanctionné 22 entités pour avoir aidé l’Iran à vendre du pétrole.
  • Ces ventes soutiennent le Corps des gardiens de la révolution islamique et sa Force Qods.
  • Les sanctions gèlent les actifs des entités visées et interdisent les transactions des États-Unis avec elles.

Le département du Trésor américain a pris des mesures à l’encontre de 22 entités à Hong Kong, aux Émirats arabes unis et en Turquie. Ces sociétés sont soupçonnées de faciliter les ventes de pétrole iranien, qui financent le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) et son unité d’élite, la Force Qods. Le ministère prend cette mesure en vertu du décret 13224, afin de sévir contre les sociétés qui aident l’Iran à contourner les sanctions par l’intermédiaire d’un système bancaire alternatif.

Le ministre des finances, Scott Bessent, a souligné que le régime iranien accorde la priorité au financement des programmes nucléaires et balistiques déstabilisateurs. Cela se fait au détriment de son propre peuple. Ce financement illégal repose en grande partie sur un réseau de sociétés écrans et de comptes offshore.

Sociétés impliquées dans la vente de pétrole

L’entreprise turque Pulcular Enerji est l’un des principaux acteurs de ce réseau. Selon les autorités américaines, cette société a acheté de grandes quantités de pétrole iranien l’année dernière. Elle l’a fait grâce à ses liens avec le Corps des gardiens de la révolution islamique.

Concepto Screen SAL Off-Shore, une société détenue par le Hezbollah, et des membres des Gardiens de la révolution iraniens ont coordonné ces transactions. Une série de sociétés basées à Hong Kong ont facilité les paiements pour ces ventes de pétrole. Il s’agit notamment d’Amito Trading Limited, Shelf Trading Limited, Cetto International Limited, Peakway Global Limited et JTU Energy Limited.

Autres révélations

La complexité de ce réseau est également mise en évidence par Golden Globe, une entreprise turque. Elle se présente comme une entreprise ordinaire, mais travaille en fait pour le siège pétrolier du Corps des gardiens de la révolution iranienne et manipule chaque année d’importantes sommes d’argent provenant de la vente de pétrole.

Cette dernière série de sanctions fait suite à une action précédente visant l’infrastructure bancaire parallèle de l’Iran. En juin, le département du Trésor américain avait déjà ciblé plus de 30 personnes et entités prétendument liées à des hommes d’affaires iraniens qui blanchissaient des milliards de dollars.

Conséquences des sanctions

En conséquence de ces sanctions, tous les actifs appartenant aux entités désignées qui sont sous la juridiction des États-Unis ou contrôlés par des personnes américaines sont gelés et doivent être déclarés à l’Office of Foreign Assets Control (OFAC), l’agence américaine de surveillance des sanctions. Il est généralement interdit aux personnes et aux organisations américaines d’effectuer des transactions avec ces entités bloquées.

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