Web Analytics

Moins d’un Belge sur cinq envisage de créer sa propre entreprise : c’est le plus faible ratio d’Europe

Moins d’un Belge sur cinq envisage de créer sa propre entreprise : c’est le plus faible ratio d’Europe
Foto – Unsplash

À l’occasion de la Journée de l’Entrepreneur, SD Worx a sondé plusieurs milliers de travailleurs répartis dans dix pays européens. C’est en Belgique que la fibre entrepreneuriale semble être la moins éveillée.

Dans l’actu : moins d’un Belge que cinq songe à créer sa propre entreprise.

  • 17,6% des Belges sondés ont dit être intéressés par la création de leur propre entreprise, à titre d’activité secondaire ou autre.

L’essentiel : de nettes différences entre les pays européens.

  • Parmi les dix pays européens, c’est en Belgique que le taux est le plus faible.
  • En queue de peloton, notre pays se retrouve derrière l’Autriche (19%), l’Allemagne (19,7%) et la France (19,9%).
  • Très loin devant, c’est en Croatie que le rêve entrepreneurial est le plus prégnant : 37%. La Suisse (25,4%) et l’Irlande (25,2%) complètent le podium.

« Certains travailleurs rêvent de se lancer dans l’entrepreneuriat, mais hésitent encore en raison de l’incertitude financière. Se lancer dans une activité secondaire est un moyen intéressant de gagner un peu d’argent sur le côté ou d’explorer un nouveau domaine en toute sécurité.« 

Xavier Schreuders, Responsable pour les nouveaux clients chez SD Worx 

Quel est le profil des Belges qui songent à l’entrepreneuriat ?

Les détails : les hommes, les jeunes et les parents plus fonceurs.

  • La proposition de Xavier Schreuders est sans doute pertinente, mais elle ne semble pas vraiment faire écho auprès des Belges. Car quand on leur demande précisément s’ils envisagent dans se lancer dans une activité indépendante à titre complémentaire, seul un très faible nombre de sondés supplémentaires répondent « Oui » : 19,4%.
    • SD Worx note une différence assez notable entre les hommes (25%) et les femmes (15%). Deux autres facteurs poussen le chiffre vers le haut : être âgé de moins de 40 ans et avoir deux enfants de moins de 18 ans.
  • Face à cette question, la Belgique est à nouveau dernière sur dix. Et pour le coup, l’écart avec les autres pays est plus important. La France, avant-dernière, affiche un taux de 21,1%. Devant, le Danemark et l’Espagne sont à 22,3%. La Croatie est toujours largement en tête : 46,3%.

Précision : certains envisagent une activité complémentaire par nécessité financière.

  • Ces chiffres risquent de décevoir les fervents défenseurs de l’entrepreneuriat belges. Et une petite précision ne les ravira pas davantage.
  • Lorsque SD Worx a précisé dans sa question si les sondés envisageaient un emploi à temps partiel supplémentaire par nécessité financière, les Belges (19,8%) figuraient à nouveau en bas du classement. Seuls le Danemark (18,4%) et les Pays-Bas (18,3%) font moins.
  • Ce qui confirme donc que les Belges sont bien les plus frileux face à l’entrepreneuriat, et que ce n’est pas simplement une question de craintes financières. En revanche, cela montre que les Belges sont plutôt satisfaits de leur salaire. Ou du moins qu’ils ne voient pas l’entrepreneuriat comme un moyen de mieux s’en sortir.
  • « Se lancer dans une activité secondaire est un moyen intéressant de gagner un peu d’argent sur le côté ou d’explorer un nouveau domaine avec plus de sécurité », rappelle toutefois Xavier Schreuders.
Plus d'articles Premium
Plus