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Les jeunes chômeurs sont souvent confrontés à des problèmes de santé mentale. C’est la conclusion d’une enquête du Prince’sTrust auprès de plus de 2000 jeunes chômeurs britanniques entre 16 et 25 ans. Les enquêteurs sont arrivés à la conclusion que 20% des jeunes chômeurs britanniques ont la perception de n’avoir aucun but dans la vie alors que 40% montreraient des symptômes de maladie mentale et ressentent un mépris d’eux-mêmes et des crises d’angoisse. A cela s’ajoute le fait qu’un jeune chômeur de longue durée sur trois a déjà envisagé de se suicider alors qu’un sur quatre aurait déjà pratiqué l’automutilation.
« Le chômage des jeunes est un problème qui s’aggrave », fait remarquer Martina Milbum, chief executive du Prince’s Trust. « Il ressort de chiffres de l’Office for National Statistics que le chômage global en Grande-Bretagne était retombé à 7,4% à la fin de l’an dernier. C’est le niveau le plus bas en 4 ans, mais en même temps le taux d’activité professionnelle chez les jeunes entre 16 et 25 ans avait augmenté de 0,5 pourcent pour atteindre 50,6 pourcent. Des actions urgentes doivent donc être entreprises pour empêcher non seulement que §les jeunes§ soient chômeurs, mais aussi qu’ils ne plongent dans le désespoir ».
« Le chômage a une influence désastreuse et de longue durée sur la santé mentale des jeunes », voilà la mise en garde de Martina Milbum. « Des milliers de jeunes se réveillent chaque matin, après avoir dû user leurs semelles dans les files de chômage pendant des années, avec l’impression que leur vie n’a que très peu de valeur. Plus de 400.000 jeunes britanniques sont confrontés à la perspective d’un chômage de longue durée. Ce groupe social doit être aidé de toute urgence ». Shirley Cramer, chief executive de la British Royal Society for Public Health, souligne que le chômage des jeunes doit être considéré comme un problème de santé publique.