Un service inédit d’autopartage de véhicules utilitaires électriques sera lancé mercredi à Paris, une offre qui entend contribuer à réduire le nombre de véhicules en circulation et la pollution de l’air, a annoncé ce lundi l’opérateur Clem’.
Le nouveau service, accessible à la fois aux professionnels et aux particuliers, s’appuiera au départ sur un réseau de 54 fourgons Renault Kangoo ZE et Nissan e-NV200, répartis dans les 20 arrondissements de Paris sur 54 anciennes stations Autolib. À terme, plus de 300 véhicules zéro émission et plus de 100 stations seront proposés à l’échelle de la région parisienne.
Clem’ revendique ‘le plus important projet d’autopartage de véhicules utilitaires électriques déployé à l’échelle mondiale mi-2020’, a-t-il détaillé dans un communiqué.
Pollution
‘À Paris, les camions et les véhicules utilitaires légers polluants sont responsables de 40% des émissions de Nox (oxydes d’azotes) et de 30% des émissions de CO2’, explique Bruno Flinois, fondateur de Clem’, cité dans le communiqué. ‘Nous sommes persuadés que l’autopartage des véhicules utilitaires légers électriques participera (…) à un apaisement des centres urbains’, a-t-il ajouté.
Opérateur de services d’autopartage de véhicules électriques dans plus de 200 communes de France (avec 400 véhicules et 600 points de recharge), Clem’ est aussi un spécialiste de la gestion de l’énergie. La jeune pousse créée en 2010 a développé une solution permettant d’optimiser la consommation électrique des véhicules au moment de leur recharge.
L’autopartage automobile, service de location de voitures mises en libre accès, s’est significativement développé ces dernières années tout en restant très minoritaire dans les usages, malgré ses bénéfices pour l’environnement.
Une voiture en autopartage remplace cinq à huit voitures personnelles en France et libère 1,5 à trois places de stationnement en voirie, selon une enquête du bureau de recherche 6-t publiée en décembre.