Le nombre de célibataires sur le marché immobilier a augmenté au cours des cinq dernières années, nous apprend un rapport de la Fédération des notaires (Fednot). Ils optent souvent pour un appartement. « Ce n’est pas une surprise », explique Bart van Opstal, porte-parole de Notaris.be. « Les appartements sont généralement plus petits et moins chers.

Principaux renseignements

• Près de six acheteurs d’appartements sur dix étaient célibataires l’année dernière. En 2019, 55 pour cent des acheteurs étaient célibataires.
• Entre 2019 et 2024, le nombre de célibataires achetant un logement a également augmenté. La part des acheteurs célibataires est passée de 36 à 38 pour cent au cours de cette période.
• L’étude montre en outre que ce sont surtout les jeunes célibataires qui sont actifs sur le marché. La tranche d’âge des 26-30 ans représente 24 pour cent des achats d’appartements par des célibataires et 19 pour cent des achats de maisons.

Dans l’actualité : Selon une analyse de Fednot, les acheteurs célibataires sont devenus plus actifs sur le marché de l’immobilier au cours des cinq dernières années. Ce faisant, ils privilégient les appartements.

• 58 pour cent des personnes ayant acheté un appartement en 2024 étaient célibataires. En 2019, 55 pour cent des acheteurs étaient célibataires.
  • Les couples, quant à eux, représentaient 36 pour cent des achats.
• La part des acheteurs célibataires a également augmenté lors de l’achat d’une maison. Il y a cinq ans, 36 pour cent des logements étaient achetés par une personne seule. Ce chiffre est passé à 38 pour cent l’année dernière.
  • La part des couples a légèrement diminué, passant de 62 pour cent en 2019 à 59 pour cent en 2024.
• « Les célibataires et les parents isolés représentent environ 45 pour cent des ménages belges », explique Bart van Opstal, porte-parole de Notaris.be. « Ces dernières années, les célibataires sont devenus beaucoup plus actifs sur le marché de l’immobilier. Il est donc logique qu’ils choisissent plus souvent des appartements. Ceux-ci ont tendance à être plus petits et moins chers ».
• En outre, il semble que les jeunes acheteurs célibataires soient les plus actifs sur le marché.
  • La tranche d’âge des 26-30 ans représente 24 pour cent des achats d’appartements par des célibataires et 19 pour cent des achats de maisons.
  • Chez les couples, les différences entre les groupes d’âge sont moins marquées. Par exemple, toutes les catégories entre 26 et 50 ans représentent chacune 11 pour cent des achats d’appartements par les couples.

Différences régionales

Zoom sur : L’analyse de Fednot montre également des différences notables entre les régions et les provinces.

• Par exemple, c’est dans la région la plus chère, à savoir Bruxelles, que la part des acheteurs de maisons individuelles est la plus faible. Leur part y était de 32 pour cent, de 35 pour cent en Flandre et même de 45 pour cent en Wallonie. Pour un appartement, la part par région était beaucoup plus proche : 56 pour cent en Flandre, 59 pour cent à Bruxelles et 62 pour cent en Wallonie.
• En 2024, la proportion de célibataires achetant une maison était la plus élevée en Flandre occidentale (40 pour cent). En revanche, c’est dans le Brabant flamand que leur part est la plus faible (29 pour cent). Pour ce qui est de l’achat d’un appartement, la province d’Anvers a obtenu le meilleur résultat, avec une part de 61 pour cent. En Flandre occidentale, seuls 47 pour cent des appartements ont été vendus à une seule personne l’année dernière. Ce chiffre n’est inférieur dans aucune autre province.

Les couples paient plus pour le logement que les célibataires

Et aussi ceci : Selon Fednot, les couples paient davantage pour le logement que les célibataires.

• Un célibataire qui achète une maison en 2024 paie en moyenne 273.628 euros. Pour les couples, ce montant s’élevait à 360.597 euros.
• Pour un appartement, la différence de prix était moindre : 252.070 euros pour une personne seule et 287.719 euros pour un couple.
• À titre de comparaison, en 2019, une personne seule a payé en moyenne 218.233 euros pour une maison. Pour les couples, il s’agissait alors de 284.865 euros.

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