Les 27 dirigeants européens ont convenu vendredi matin de réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 55 % d’ici 2030. Cet objectif plus précis devrait permettre à l’Union européenne d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.
Le Premier ministre Alexander De Croo (Open Vld) souhaite que les entreprises belges passent à l’offensive : ‘La révolution de la durabilité est également une révolution technologique. Une politique climatique ambitieuse créera des opportunités économiques que la Belgique devra saisir’, indique-t-il.
Métiers du futur
‘Les énergies renouvelables, la technologie de l’hydrogène ou encore l’innovation dans le domaine du climat constituent une chance unique pour tous les citoyens de notre pays d’être à la pointe de la technologie. Il s’agit des emplois du futur. Ne restons donc pas sur la défensive’, demande le Premier ministre.
Pour la Flandre en particulier, le respect des principes de rentabilité et de flexibilité de l’accord européen étaient importants. Ceux-ci ont été confirmés, se réjouit De Croo. Cela signifie, entre autres, que les réductions de CO2 seront d’abord réalisées dans les secteurs et les pays où il y a encore beaucoup de place pour l’amélioration.
Bref, la Belgique est ambitieuse et se félicite d’adopter une position commune. La Flandre maintient toutefois ses appréhensions par rapport à l’accord global et pose ses conditions.
La Commission européenne tiendra en outre compte des situations nationales spécifiques lors de l’élaboration des mesures. Un état de la situation sera soumis au Conseil européen au printemps.