David Clarinval (MR) recommande un livre controversé sur les transgenres, Bouchez doit le défendre

Le vice-Premier ministre David Clarinval (MR) se retrouve au cœur d’une tempête. Sur X, il a recommandé un livre sur les personnes transgenres, mais son contenu est très controversé. Le président Georges-Louis Bouchez (MR) a dû venir à sa rescousse.

(Pas) lu : La recommandation littéraire de Clarinval fait polémique

  • « Un livre à lire d’urgence! », a ainsi conseillé Clarinval en parlant de Transmania. Écrit par Dora Moutot et Marguerite Stern, ce livre porte le sous-titre révélateur : « Enquête sur les dérives de l’idéologie transgenre ». Selon les autrices, il s’agit d’une critique du concept de genre, mais l’ouvrage est également qualifié de transphobe. Il affirme notamment que « le transgenrisme est une nouvelle mode ».
  • Transmania a déjà été critiqué par plusieurs groupes LGBTQ+, et en France, l’association SOS Homophobie a déposé une plainte formelle contre les autrices. « Le livre est devenu en France un symbole d’extrême droite », explique le sociologue et spécialiste des questions de genre David Paternotte (ULB), dans une réaction à Le Soir.
  • Le MR a en outre été critiqué pour son engagement affiché en faveur des droits des personnes transgenres, une position qui semble en contradiction avec la recommandation d’un tel livre. Les réactions négatives ont afflué sur les réseaux sociaux.

« Seuls les nazis interdisaient les livres »

Les réactions : Selon Georges-Louis Bouchez, il n’y a pas de problème

  • Clarinval n’a pas réagi personnellement, mais a retweeté le commentateur Corentin de Salle. « Depuis quand recommander un livre signifie-t-il qu’on est forcément d’accord avec tout ce qui y est écrit? », a-t-il écrit. « Le MR a voté pour la loi sur les transgenres et travaille depuis des années sur ces questions délicates. Il est juste que Clarinval pointe les excès de cette idéologie. »
  • Le président Bouchez s’est également senti obligé de réagir. Il a immédiatement fait une comparaison avec le nazisme. « Seuls sous le régime nazi les livres étaient interdits », a-t-il déclaré à RTL. « David Clarinval a la liberté de lire ce livre et de le recommander s’il le souhaite », a conclu Bouchez.
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