Bien que les négociations entre le Royaume-Uni et l’Union européenne sur les relations post-brexit soient au point mort depuis un certain temps, il ne peut être question de renouvellement. C’est ce qu’écrit le journal économique britannique Financial Times sur la base de sources gouvernementales.
De quoi est-il sujet? L’Union européenne et le Royaume-Uni négocient depuis un certain temps déjà leurs futures relations. Il existe donc actuellement une période de transition, jusqu’au 1er janvier 2021. Outre le fait qu’il y ait plusieurs points d’achoppement, le nouveau coronavirus est en train de jeter du flou. Si les deux parties ne s’entendent pas sur un accord avant cette date, les Britanniques se retireront du marché unique et de l’union douanière.
Le problème? Les négociations sont pratiquement au point mort. À la mi-mars, le négociateur en chef européen, Michel Barnier, s’est avéré être infecté par le Covid-19. En conséquence, les réunions (virtuelles) prévues n’ont pas pu avoir lieu. Il y a deux semaines, on a appris que le Premier ministre britannique Boris Johnson avait lui aussi attrapé le virus. Il a même été en soins intensifs pendant un certain temps et doit encore se rétablir pendant quelques semaines avant de pouvoir reprendre le travail.
La solution? Une fois de plus, l’Union européenne fait pression pour une prolongation de la période de transition. Ce n’est pas la première fois. ‘Nous avons toujours dit que nous voulions parler d’une prolongation. C’est toujours le cas’, semble-t-il. Et le Fonds monétaire international trouverait également que ce serait une sage décision. La directrice Kristalina Georgieva a écrit à la BBC qu’une extension serait ‘à l’avantage de tous’.
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Mais donc? le gouvernement britannique continue de lutter avec acharnement. Ainsi, en décembre, Boris Johnson a fait ajouter un amendement à l’accord du Brexit. ‘Nous ne demandons pas de prolongation. Et si l’Union européenne propose un report, nous dirons non. Une prolongation ne ferait qu’allonger les négociations et accroître l’incertitude des entreprises’, déclare une source proche.
Entre les lignes: un haut fonctionnaire explique l’entêtement du gouvernement. ‘Je pense vraiment que personne de notre côté ne voit d’avantage à prolonger la période de transition. Nous avons perdu un mois, mais je ne sais pas si c’est fatal. Il y a eu des discussions techniques des deux côtés entre-temps’, indique-t-il dans le Financial Times.
Conclusion? Les prochains cycles de négociations auront lieu le 20 avril, le 11 mai et le 1er juin. Un moment d’évaluation est également prévu en juin, au cours duquel les progrès réalisés seront discutés.
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