Pour la première fois, l’association internationale du transport aérien communique (IATA) : les compagnies aérienne souffrent, 25 fois plus que ce qui avait été imaginé il y a 3 semaines. Certaines sont menacées de disparaitre.
Il y a quelques jours, le patron d’Air France déclarait que la crise du coronavirus pourrait renforcer la consolidation du secteur aérien. S’il parlait de faire le ménage parmi les compagnies aériennes les plus faibles, il a certainement eu raison. La compagnie britannique Flybe est la première à mettre la clé sous la porte.
Compagnies aériennes en danger
D’autres pourraient suivre: Alitalia, Norwegian, mais aussi les compagnies aériennes sous perfusion de l’argent des États comme Air India, Malaysia Airlines, South Afrikans Airways, Thaï Airways et même Etihad.
Pour cette dernière, Abou Dhabi ne devrait pas manquer de liquidité, mais les prévisions inquiètent au même titre que Lufhtansa qui depuis 48 heures a cloué au sol 150 avions sur une flotte de 750. À cette aune, Brussels Airnlines a réduit d’un quart ses vols vers toute l’Europe.
En fait l’IATA prévoir deux scénarios: le principal et celui du pire. Pour le premier, il s’agirait d’une perte de 63 milliards de dollars (11% de baisse) pour un retour à la normale durant l’été. Pour le second, il s’agirait d’une perte de 110 milliards de dollars (19% de baisse) sur un chiffre d’affaires annuel qui tourne généralement autour des 800-850 milliards de dollars, mais sans limite de temps. Il s’agit néanmoins d’une étude qui se limite à 10 (premier scénario) et jusqu’a 26 pays (deuxième scénario).
Prix des billets
Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, la loi de l’offre et la demande fait chuter le prix des billets. Particulièrement vers les zones à risque.
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